Le tennisman serbe Novak Djokovic fait un don de 500 000 dollars à ses compatriotes sinistrés des inondations. C'est la somme qu'il a remporté au tournoi de Rome, après sa victoire en finale face à Rafael Nadal, première raquette mondiale. La fondation de Djokovic a recueilli entre le 17 et le 19 mai encore 100 000 dollars pour aider les victimes.

A la suite des inondations, le gouvernement serbe a décrété l’état d’urgence. Plus de 30 000 personnes sont évacuées. 2260 bâtiments à travers le pays sont restés sous l'eau. Il y a plus de 26 000 ménages sans électricité. Les volontaires venus sur les lieux du drame en aide à la population sont plus de 10 000. Les pays européens et la Russie ont envoyé des dizaines d'équipes de secouristes. La Bulgarie y a aussi dépêché une équipe de sauveteurs.

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Les autorités serbes ont décrété mardi trois jours de deuil national à la suite des graves inondations dans le pays qui ont coûté la vie à des dizaines de personnes. Selon le Premier ministre serbe, Aleksandar Vucic, les inondations "ont frappé la Serbie dix fois plus fort que les autres pays de la région" et les dégâts matériels sont énormes. Ils pourraient dépasser 0,64% du PIB. Et la Serbie aura besoin d'aide internationale pour rétablir ce qui a été détruit.

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Les inondations dévastatrices en Bosnie qui ont provoqué des glissements de terrain et détruit des routes entières, ont également charrié des mines antipersonnel datant de la guerre 1992-1995. Aujourd’hui encore, malgré les efforts des services de déminage, il reste près de 120 000 mines dans le pays. Les champs de mines sur le territoire de ce pays sont 9146. Les Bosniaques craignent que la rivière de Sava, puis le Danube puissent emporter les mines jusque la Croatie, la Serbie et même la Bulgarie. Les experts s'inquiètent à ce que des mines ne pénètrent pas dans les turbines des centrales hydroélectriques. La Bosnie a l’obligation de nettoyer jusqu’en 2019 ses champs de mines qui occupent 2,4% de son territoire et constituent un danger pour près d’un million d'habitants.

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L’huile d’olive et le miel pourraient sauver la Grèce. Selon une analyse de l’agence Bloomberg, la production de miel et d’huile d’olive peuvent avoir un impact positif sur les efforts de la Grèce de sortir de la longue récession. Le rapport indique que la baisse des exportations grecques enregistrée l'année dernière peut être compensée par des exportations de produits alimentaires transformés. Contrairement à la décroissance générale en 2013, le pays a connu une croissance de 3,5% des exportations de produits agricoles et transformés. Les producteurs grecs cherchent de plus en plus à exporter leur production. La sortie de la crise dépend en grande partie de la bonne offre des meilleurs produits grecs à l'étranger.

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Chypre est plutôt un bon élève. Les représentants de la Troïka des créditeurs internationaux (UE, BCE, FMI) sont prêts avec leur quatrième évaluation de Chypre concernant la mise en œuvre du programme de sortie de crise et s’attendent à une récession moins forte que prévu pour 2014. En mars 2013 Chypre a demandé un plan de sauvetage à la valeur de 10 milliards d'euros et actuellement il poursuit un programme de sortie de la crise de trois ans. Selon les pronostics, la récession en 2014 sera de 4,2%, au lieu des 4,8% prévus initialement.