L’année 2014 : nouveaux espoirs, nouveaux horizons, nouvelles ambitions

Bonne année, chers amis de RBI. Nous souhaitons qu’elle vous apporte une excellente santé, qu’elle soit riche à tous les points de vue, qu’elle vous offre de nouvelles opportunités et que la chance ne vous quitte pas un seul jour. Nous voudrions également que vos familles soient heureuses et que l’amour soit présent dans votre quotidien et dans votre cœur. Les minutes suivantes vous aurez la possibilité d’entendre les vœux à l’occasion de la nouvelle année d’amis de RBI avec lesquels nous avons eu le plaisir de vous rencontrer en 2013.

Commençons par Evguéni Dimov, qui a consacré sa vie à la sculpture et à la gravure sur bois et sur du métal. « Il y a beaucoup de dignité dans l’âme du Bulgare, mais il doit être beaucoup plus confiant », nous explique Evgueni.
" Je souhaite à tous une excellente et bonne nouvelle année. J’aimerais qu’on fasse plus attention aux autres, à ceux qui sont avec nous car c’est ça qui compte dans la vie, tout le reste c’est de la poussière. A tous mes confrères artisans je souhaite une année de paix, une année de bonnes recettes, de travail assidu, d’esprit de suite car les succès ne viennent qu’après des efforts. Nous devrions apprendre à vouloir des choses simples car normalement ce sont les choses simples qui sont les plus précieuses. Les Bulgares ont déjà prouvé que une fois disposant de bases stables, ils sont inépuisables et personne ne peut les rattraper. Nous devons tout simplement avoir plus de confiance en nous-mêmes, c’est tout. "

L’écrivain Michaïl Vechim est le rédacteur en chef du journal humoristique Starchel ce qui signifie le Frelon en français. « Ceux qui peuvent se hisser au-dessus des petits problèmes quotidiens et de jeter un regard avec un sourire sur tout ce qui se passe autour de nous, ceux-là ils sont plus heureux que ceux qui froncent les sourcils devant la réalité. Nous avons besoin d’un peu plus d’optimisme, affirme avec certitude et conviction Vechim.

Que peuvent attendre de l’année 2014 les Bulgares ?
" Il me serait plus facile d’énumérer les choses qui ne vont pas se passer. Ainsi, la nouvelle année ne sera pas plus généreuse, elle ne sera non plus pas plus calme et, à mon avis, la vie restera aussi dure que maintenant. Point à ces anticipations pessimistes, passons aux choses plus amusantes et plus réconfortantes. Ainsi par exemple, j’observe comment les gens se réveillent et commencent à bouger. Dans les défilés des protestataires sur le boulevard principal de Sofia entre le siège du gouvernement et le parlement chaque soir j’aperçois une nouvelle énergie qui ne manquera certainement pas de produire des changements. Nous-mêmes nous avons besoin de changements, nous devons réaliser que nous portons la responsabilité pour la vie et que la liberté est comme le pain, comme disait un grand poète bulgare. On le prépare chaque jour, on le met au four, on le mange. On ne doit pas manger du pain cuit hier, il doit être frais. Moi je me permettrais d’ajouter à ce titre quelque chose, je dirais que la liberté est plus importante que le pain. Il me semble que les Bulgares qui réalisent cette vérité sont de plus en plus nombreux. C’est dans ce phénomène que je discerne les espoirs pour une bonne année pour la Bulgarie."

Nous allons maintenant donner la parole à Anna Tsvetkova, bibliothécaire au village de Baylovo, le village natal du grand écrivain bulgare Eline Pelin.
" Comme chaque année, c’est le moment de faire une sorte de bilan de l’année passée. Elle a été bonne pour moi et pour ma famille qui est autour de moi et qui se porte bien. Nous fêtons l’arrivée de la nouvelle 2014 en famille également. Espérons qu’en 2014 les politiciens reviendront à la raison et qu’ils prendront à cœur les problèmes de tous les Bulgares et non seulement leurs propres. Espérons que les gens vivront mieux, qu’ils auront du travail, qu’ils seront en bonne santé. J’aimerais qu’il nous arrive quelque chose de bien pour que l’avenir soit meilleur. Je voudrais faire un vœux : que le nombre des nouveaux-nés augmente pour que la nation bulgare reste vivante. Car nos prédécesseurs ont lutté les armes à la main pour cette terre qu’il nous ont laissée et que nous dépeuplons et abandonnons à la légère."

Les propos de Nikolay Kolev, directeur de l’école communale du village de Patalenitsa en Bulgarie du sud viennent de loin. « Nous avons ici des écoliers de quelques villages, ce n’est pas facile, mais je suis content de voir que les gens souhaitent que leurs enfants aillent à l’école. L’année dernière nous a offert beaucoup d’émotions et nous a proposé de nouveaux projets », nous explique l’enseignant.

" Les difficultés ? Eh bien, des difficultés il y en a tous les jours et nous savons très bien que pendant la nouvelle année la vie ne sera pas plus facile mais je n’ai pas d’hésitations au sujet des capacités des enseignants bulgares. C’est pour cette raison que j’aimerais souhaiter à mes compatriotes une santé de fer, une vie calme et meilleure durant cette nouvelle année. Je souhaiterais que les jeunes de talent restent en Bulgarie pour y élever des enfants. En ce qui concerne mes collègues dans les écoles, je voudrais qu’ils aient beaucoup de forces et d’ambitions pour réaliser leurs idées. Car nous savons que c’est l’école qui abrite sous un même toit la science, les idéaux et l’imagination. Quant aux parents de nos écoliers, je leur souhaite une excellente santé, beaucoup de confiance et je les assure que leurs enfants sont dans de bonnes mains et que nous travaillons pour eux. J’aimerais que nous laissions dans l’année passée la confrontation dans la société. Les Bulgares sont réputés pour leur bienveillance, pour leur amour du travail. Je souhaite que ce soit cette force qui fasse la cohésion de notre peuple. Je ne voudrais plus que nous soyons divisés en rouges et bleus suivant les affiliations politiques, je voudrais que nous soyons une société unie."

Vassilka Tankova est historienne à l’Académie bulgare des Sciences. " Moi, je suis optimiste de nature. Les derniers mois de l’année dernière m’ont inspiré beaucoup d’optimisme pour l’avenir de la Bulgarie."

" Nous observons des phénomènes qui sont très prometteurs au niveau de l’attitude citoyenne des jeunes gens qui protestent pour un avenir meilleur. Je crois qu’il est très important pour nous tous de nous munir d’un peu de patience qui cependant ne signifie pas immobilité. Nous devons accueillir la nouvelle année avec l’espoir de voir augmenter le nombre des gens actifs et engagés. Nous devrions avoir beaucoup plus de confiance en soi-même et de foi en Dieu. Nous pourrions vivre avec l’espoir d’apprendre comment vivre ensemble et réaliser des objectifs communs. J’espère qu’en 2014 nous oublierons la peur du quotidien, que nous surmonterons nos craintes de perdre l’emploi, de tomber malade, de voir nos enfants malheureux. Nous devrions tout simplement être plus courageux, c’est le voeux que j’adresse à tous. Je crois que les 20 et quelques années de la transition à la démocratie nous ont apporté également une nouvelle génération, une génération de garçons et de filles de 24-25 ans qui sont déjà mûrs et je vois les premiers signes qu’ils prennent les choses en main. Et tous les groupes de jeunes avec leurs protestations et leurs revendications insistant pour plus de morale dans la vie publique et dans la politique sont très encourageants et j’espère que cela se poursuivra au cours de cette nouvelle année."

Version française : Vladimir Sabev

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