La Croix-Rouge bulgare lance cette semaine une campagne de formation, qui s’adresse aux bénévoles de l’organisation, amenés à travailler avec les enfants de réfugiés. Cette initiative coïncide avec la visite en Bulgarie de la commissaire européenne aux Affaires intérieures Cecilia Malmström, qui a pu prendre connaissance des conditions d’hébergement réservées aux demandeurs d’asile à la veille d’une nouvelle vague migratoire en provenance du Proche-Orient à laquelle notre pays devra selon toute vraisemblance faire face dans les prochains mois. Prises au dépourvu par l’afflux massif de demandeurs d’asile syriens en 2013, les autorités bulgares affirment avoir pris toutes les mesures nécessaires pour endiguer ce phénomène et prendre en charge toutes les personnes qui auront sollicité le statut de réfugié.
Au-delà de l’aspect pratique de cette démarche, qui vise à offrir un accueil digne de ce nom à celles et ceux qui se sont retrouvés par la force des choses sur notre territoire, il s’agit aussi de garantir l’intégration de toutes ces personnes en leur proposant des cours de bulgare et encourageant leur insertion sur le marché de l’emploi.
Cependant, les efforts déployés par les pouvoirs publics auront probablement un caractère exceptionnel, compte tenu des difficultés d’ordre économique et social qui rythment le quotidien d’un bon nombre de Bulgares. D’ailleurs, ce point de vue, exprimé par le ministre de l’Intérieur Tsvetline Yovtchev, qui ne s’est pas privé d’évoquer les maigres ressources prévues par l’Union Européenne dans le volet Migration, a reçu aussi l’appui de Cecilia Malmström. Elle a annoncé une enveloppe de 15 millions d’euros débloquée par Bruxelles pour aider la Bulgarie à faire face aux problèmes engendrés par la pression migratoire au Sud-Est du Vieux continent. La Croix-Rouge sera également en première ligne pour distribuer des vivres et soigner tous les demandeurs d’asile.
Force est de constater que la Commission européenne et le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, avec leurs critères relatifs à la prise en charge des migrants, ont mis la barre très haut pour un pays comme la Bulgarie, qui dispose de moyens financiers limités face à l’immense défi migratoire.
Version française : Tsvetan Nikolov
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