Cécilia Attias est de retour en Bulgarie pour des retrouvailles émouvantes 7 ans après la libération des 5 infirmières bulgares à tort détenues et condamnées à mort en Libye par le régime de Mouammar Kadhafi pour la contamination de 438 enfants libyens par le VIH. Lors d’une conférence de presse à la Maison de la Radio nationale bulgare à Sofia et en présence des infirmières, Cécilia Attias a dévoilé quelques détails intéressants de son rôle dans cette affaire qui a finalement abouti à la libération des cinq femmes bulgares. Il a été précisé que l’ex-dirigeant libyen était d’accord de sortir les Bulgares de la prison mais il n’avait pas reçu l’aval de certains membres du gouvernement et de son deuxième fils Saïf al-Islam Kadhafi. Cette résistance a été brisée lors de la deuxième visite de Cécilia Attias en Libye à l’issue de négociations particulièrement pénibles. Pour sa part, Madame Attias était sûre du succès de sa mission. Une des infirmières, très émue, a confié que le prénom « Cécilia » était pour elle symbole de la liberté. La conférence de presse a été largement médiatisée. Peu avant le début de la conférence, Cécilia Attias a reçu le titre de citoyen d’honneur de la ville de Sofia lors d’une séance du conseil municipal de la capitale bulgare.