Les hirondelles blanches du tennis bulgare

Publié le 09/04/14 à 09:00]

БНР Новини

Photo: BGNES

Il y a des années une de nos légendes du « sport blanc » – Bojidar Pampoulov, avait dit, que dans un jour donné tu peux te surpasser, mais tu ne peux pas dépasser le niveau du tennis bulgare. A cette époque-là la Bulgarie avec Luben Guénov et les frères Pampoulov avait éliminé la Belgique en la personne des réputés Hombergenet Mignot et s’était qualifiée pour le troisième tour de la zone Europe de la Coupe « Davis ». Pour les quatre décennies qui se sont écoulées depuis les choses ont beaucoup changé. Sont apparues les sœurs Maléév, des top-joueurs comme Milen Vélev et Orlin Stanoïtchev, et dans une époque récente, bien sûr, Tsvetana Pironkova et Grigor Dimitrov. Pour un petit pays comme le nôtre c’est beaucoup. Mais est-ce suffisant ?

Durant le week-end l’équipe bulgare pour la Coupe « Davis » s’est imposée à Athènes contre l’équipe grecque avec quatre victoires à une dans un playoff pour le maintien dans le deuxième groupe Europe-Afrique. Ce résultat était attendu, parce que personne en Grèce ne pensait qu’ils pouvaient vaincre… Grigor Dimitrov. À l’issue de la deuxième journée la Bulgarie a pris une avance de 3:0 et tout était joué. Dans les deux dernières rencontres il n’y avait pas besoin que Grigor joue et ils ont laissé à juste titre le jeune débutant Dinko Halatchev acquérir de l’expérience. Malheureusement il a perdu, quoi que difficilement, face à la quatrième raquette des Grecs Alexandros Yakupovich.

Ce qui est bien c’est que notre deuxième raquette Dimitar Koutrovski a gagné ses deux matchs en single et qu’il a joué brillamment avec Grigor Dimitrov dans la rencontre de double, qui a décidé de l’issue de l’affrontement en notre faveur. Ainsi la Bulgarie est restée dans le deuxième groupe Europe-Afrique. Et c’est là le problème – nous ne montons pas dans la ligue supérieure. Pour ce faire un joueur comme Grigor n’est pas suffisant. Ça s’est vu dans d’autres rencontres pour la coupe « Davis », comme celles avec la Finlande, par exemple. Le gouffre entre Dimitrov et les autres est d’environ 300 places dans le classement de l’ATP.

Ces garçons, bien entendu, n’en sont pas responsables, ils n’ont pas son talent. Ils se présentent très bien dans les tournois de leur niveau et progressent. Précisément eux, et non pas Grigor Dimitrov déterminent le niveau du tennis bulgare. Il a simplement mis la barre. Très haut. Et les Grecs en ce moment ne sont pas la norme selon laquelle nous devons nous mesurer dans le tennis. Ils ont été relégués dans le groupe inférieur. Mais regardons dans notre pays. Nous avons parlé de la barre qui a été mise haut. Actuellement une douzaine d’adolescents ayant entre 14 et 15 ans, sont susceptibles dans un avenir proche de commencer à s’y mesurer. C’est pareil chez les filles après Pironkova. C’est ce qui arrive toujours, quand des « hirondelles blanches » apparaissent dans ce sport. Il faut juste patienter. Il faut du temps.

Version française : Tsvetan Nikolov

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