Pendant la semaine passée, la Commission européenne a déclaré son soutien à l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l’espace Schengen dans un rapport sur l’état de la situation dans le bloc sans frontières. Ce rapport fait état de la position inchangée de la Commission sur la question, une position qui a été exprimée à plusieurs reprises. Les auteurs du rapport tiennent compte du nombre accru des passages illégaux des frontières européennes durant la période novembre 2013 – février 2014 avec une nette préférence pour la Bulgarie, l’Italie, la Grèce, la Hongrie et l’Espagne comme portes d’entrée. À titre d’exemple, les franchissements irréguliers de la frontière bulgare ont grimpé sept fois par rapport à la même période de l’année dernière. Selon la Commission, le gouvernement bulgare consent des efforts considérables pour renforcer la sécurité des frontières et malgré ses difficultés financières a engagé, dans la période 2010-2013, environ 28 millions d’euros pour remplir les exigences techniques de l'acquis de Schengen. Rien qu’au mois de février de cette année, le gouvernement a alloué 3,5 millions d’euros destinés à la réalisation de tels projets. Il s’agit notamment du maintien d’hélicoptères AW-109Е et AW-139, du financement du système intégré de gestion et de surveillance de la frontière bulgaro-turque, de dispositifs mobiles de contrôle radiologique etc. Les ressources financières sont également destinées à entraver les flux migratoires qui passent par la frontière maritime du pays. Le soutien manifesté par la Commission européenne prouve que la Bulgarie remplit ses engagements et fait tout son possible pour protéger les frontières extérieures de l’UE bien qu’elle attende toujours son adhésion à l’espace Schengen. Toujours est-il que le « oui » de la Commission ne suffit pas car toute nouvelle adhésion requiert l'unanimité des tous les membres de l'espace et ils sont maintenant plus d’un à s’y opposer. Cela étant, le gouvernement bulgare au pouvoir estime que l’adhésion à Schengen peut se faire par étapes, ce qui paraît réaliste. À commencer par l’adhésion avec l’ouverture des frontières aériennes avant une adhésion complète. Sur fond de pression migratoire de plus en plus forte, la question est donc de savoir quand ?
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