Lors du forum de haut niveau à Varsovie consacré au 25e anniversaire des changements démocratiques en Europe centrale et orientale, le président bulgare Rossen Plevneliev a accepté l’invitation de son homologue ukrainien Petro Porochenko de visiter l’Ukraine dans un avenir proche. La visite officielle fait partie d’un dialogue bilatéral politique constant malgré la crise dramatique en Ukraine.
Au mois de mars cette année c’est le ministre bulgare des Affaires étrangères Kristian Viguénine qui s’est rendu un Ukraine. Dans un entretien avec Oleksandr Tourtchynov, président par intérim de l’époque, le chef de la diplomatie bulgare a exprimé sa satisfaction du fait de la non-signature de la décision du Conseil suprême d’Ukraine relative à l’abrogation de la loi sur les langues dans le pays. Un mois plus tôt le gouvernement bulgare avait déjà critiqué la décision des nouveaux dirigeants ukrainiens d’amender la loi, adoptée par Viktor Ianoukovytch, sur les bases de la politique linguistique d’État qui octroyait au russe mais aussi au bulgare le statut de langue régionale dans les régions où la population minoritaire dépassait les 10 %. Conformément à cette loi, dans certains territoires en Bessarabie peuplés de communautés bulgares très compactes comme par exemple à Artsyz, à Izmaïl et à Bolhrad, la langue bulgare bénéficie du statut de langue régionale. En même temps, les radicaux en Ukraine revendiquaient l’incrimination de l’usage de la langue russe dans les lieux publics.
Le sujet sera de nouveau abordé lors de la visite de Rossen Plevneliev dans le pays. À Varsovie, Petro Porochenko s’est engagé à prêter une attention particulière aux droits des Bulgares sur place et de rechercher une solution dans l’esprit des valeurs européennes. Une suite favorable à la situation est fort plausible. Petro Porochenko a des liens étroits avec la communauté bulgare en Ukraine, il a clôturé sa campagne préélectorale à Bolhrad et qui plus est, il a une attitude spéciale envers nos compatriotes.
La situation depuis le mois de mars a changé. Si à ce moment-là le chef de la diplomatie bulgare a été reçu par un président par intérim, Rossen Plevneliev sera aujourd’hui face à un chef d’État en poste dont le choix a été accepté par Moscou et qui a pour mission de normaliser la situation en Ukraine.
La visite du président bulgare intervient au moment où les échanges commerciaux entre les deux pays ont chuté de quelque 50-70 % ce qui a sensiblement diminué le volume total des exportations bulgares.
L’Ukraine est l’un des principaux partenaires commerciaux de la Bulgarie ; cet état de situation pose un grand problème et sera sans aucun doute soulevé lors de la visite présidentielle. La sécurité des livraisons de gaz russe à travers l’Ukraine sera probablement abordée aussi. L’ordre du jour n’est pas encore fixé mais les grands espoirs sont d’ores et déjà sur la table.
Version française : Krassimir Koprivenski
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