Mardi dans la matinée, les leaders des partis politiques qui siègent à l’Assemblée nationale ont décidé, lors d’une réunion du Conseil consultatif à la sécurité nationale auprès du président de la république, que les élections législatives anticipées en Bulgarie allaient se tenir entre le 28 septembre et le 12 octobre cette année. Le même jour dans l’après-midi, le débat à l’Assemblée nationale sur la proposition du chef de l’État d’un référendum sur le système électoral a tourné à la querelle. Le lendemain, Boïko Borissov, leader du principal parti d’opposition GERB a déchiré en public l’accord qui a été trouvé lors du Conseil consultatif. Il a déclaré qu’on ne peut pas avoir confiance dans le trio Parti socialiste bulgare, Mouvement des Droits et Libertés et Ataka et que par conséquent « la guerre est déclarée ».
La fureur de Boïko Borissov a été provoquée par le rejet d’une de ses propositions et notamment ne pas procéder à des délibérations sur le veto déposé par le président Rossen Plevneliev relatif à la Loi sur le Ministère de l’Intérieur. Le fait que Boïko Borissov ait déployé l’étendard de guerre contre toutes les forces parlementaires tout juste avant le début des consultations qui devraient fixer la date exacte des élections anticipées, les priorités de l’Assemblée nationale et du gouvernement et la mise au point de l’accord avec l’Union européennes sur la nomination du futur commissaire européen bulgare en dit trop. La tactique adoptée par GERB, « seul contre tous », ne crée pas d’attentes très optimistes sur l’issue des consultations politiques.
Entretemps, l’Assemblée nationale a rejeté la proposition du président sur la tenue d’un référendum sur le système électoral. Les débats ont fait apparaître des positions contradictoires qui préfigurent aussi des consultations difficiles et une situation électorale compliquée. Le parti socialiste au pouvoir est favorable à l’idée de GERB quant à l’introduction du vote obligatoire. Cela n’a fait qu’attiser les tensions entre les Socialistes et leur partenaire au gouvernement, le Mouvement des Droits et Libertés qui rejette complètement l’idée du vote obligatoire. Quant à la mise en place du vote électronique et majoritaire, le PSB et GERB sont dans des camps opposés et au moment de voter les trois propositions en bloc le PSB et le MDL ont fait front commun contre GERB. Les débats sur le référendum ont démontré qu’il existait une profonde discorde entre les principaux partis politiques bulgares même s’ils sont prêts à des compromis et à des combinaisons complexes quitte à préserver leurs intérêts politiques.
Si ce genre de manœuvres politiques se poursuivent lors des consultations entre les partis, le pays court un danger majeur que le président Rossen Plevneliev a qualifié de « basculement dans la spirale de l’instabilité durable et une confrontation politique violente ».
Version française : Krassimir Koprivenski
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