En fin de semaine la Bulgarie a placé sur les marchés financiers internationaux des bons du trésor d’une valeur de 1,493 milliard d’euros. Il s’agit en fait d’obligations de l’Etat de dix ans, l’argent de leur vente étant destiné à rembourser en janvier de l’année prochaine un ancien emprunt de 1,086 milliard de dollars américains et de couvrir le déficit budgétaire prévu pour cette année à hauteur d’un peu plus de 750 millions d’euros. Emettre et placer des bons du trésor sur les marchés financiers internationaux est une opération financière habituelle pratiquée régulièrement par tous les gouvernements du monde. De ce point de vue, l’opération financière bulgare n’a rien de bien particulier et ne mérite pas une attention spéciale. En fait, c’est le prix obtenu de l’emprunt qui suscite des commentaires et des analyses de la part des experts car ce prix est surprenant tellement il est avantageux pour la Bulgarie.
Il y a exactement deux ans, l’Etat bulgare avait placé des obligations pour 950 millions d’euros et à cette époque il avait payé un taux d’intérêt de 4,436%. Cette fois-ci, les investisseurs internationaux ayant acquis des titres bulgares ne toucheront un taux d’intérêt que de 3,056%. La différence, par conséquent, est de plus de un pourcent. Or, quand il s’agit de 1,5 milliard d’euros, la somme devient rondelette. Cette performance exceptionnelle a dépassé les attentes et les pronostics de tous les analystes et même du premier ministre bulgare lui-même qui, rappelons-le, est en plus de cela un universitaire et un expert financier. En effet, il prévoyait un taux d’environ 4%. La surprise a été d’autant plus agréable qu’il y a à peine deux semaines l’agence de notation Standard&Poor’s avait dégradé la note de la Bulgarie jusqu’au plus bas niveau acceptable par les investisseurs. Cette dégradation avait été motivée par l’instabilité politique et l’absence de réformes dans le pays.
Deux sont les principaux facteurs qui ont joué en faveur du prix extrêmement bas que paiera le gouvernement bulgare pour l’emprunt de 1,5 milliard d’euros. On pourrait mentionner en premier lieu le fait que le niveau de la dette publique de la Bulgarie est à peine de 18% du PIB. A titre de comparaison signalons que le niveau moyen d’endettement dans la zone euro est de 96%. Le fait que la Bulgarie se targue d’une dette aussi petite réconforte les investisseurs qui craignent moins que le pays ne se retrouve pas insolvable. La deuxième raison pour ce bas prix de la nouvelle dette se manifeste en termes de taux d’intérêts dans le monde et en Europe plus spécialement. Or, en ce moment ces taux sont extrêmement bas et le taux directeur de la Banque centrale européenne a chuté début juin jusqu’à un niveau jamais vu auparavant de 0,15%.
Si l’on ajoute à tout cela le fait que les investisseurs ont été extrêmement intéressés par les bons du trésor bulgare, on pourrait sans risque d’erreur conclure que la Bulgarie a enregistré un succès mérité et digne de respect, tout comme des applaudissements sur les marchés financiers internationaux qui restent persuadés qu’elle est digne de confiance.
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