Les PME sont actuellement le secteur économique le plus stable en Bulgarie. Malgré la crise économique qui sévit dans le pays depuis des années, le business tient bon et résiste aux défis de la conjoncture. Qui plus est, la maigre croissance générée par l’économie nationale vient surtout du secteur des PME, a déclaré dans un entretien à Radio Bulgarie la présidente de l’Association nationale des petites et moyennes entreprises, Éléonora Négoulova.
Quelles mesures ont été mises en place pendant les quelques derniers mois pour soutenir les PME ?
« En effet, pendant les 12 derniers mois le gouvernement a réussi à nous restituer une grosse partie de la TVA et c’est quelque chose qui ne pouvait plus attendre. Malheureusement, après son arrivée au pouvoir, le cabinet a fait marche arrière et n’a pas tenu sa promesse de supprimer des centaines de régimes réglementaires et d’autorisation. »
Dans quels secteurs les PME enregistrent les meilleurs résultats ?
« Je dois citer en premier lieu l’agriculture et ses sous-secteurs. L’industrie touristique suit aussi une tendance croissante qu’il s’agisse de touristes étrangers ou bulgares et c’est une tendance qui devrait se confirmer à l’avenir. La situation dans le secteur des TIC et de l’externalisation de services est aussi très prometteuse. En clair, nous avons quelques secteurs très stables qui constituent le socle de l’économie bulgare et qui pourraient enregistrer des résultats économiques meilleurs dans les années à venir si l’on place l’accent sur leur développement. »
L’Association nationale des petites et moyennes entreprises place de grands espoirs dans l’absorption des fonds européens qui traîne actuellement à cause de la crise politique et l’incapacité de l’administration de faire son travail.
Quel impact aurait la hausse du prix de l’énergie sur le business et les PME et sur le prix final des produits ?
« Le marché de l’énergie est un problème très grave pour nous car il n’est toujours pas libéralisé et nous sommes dans la spirale des prix de l’énergie électrique réglementés par voie administrative. La hausse des prix qui a été annoncée récemment ne sera certainement pas définitive. Et donc tout cela va finalement se répercuter sur le prix final des produits. Pendant les quelques dernières années nos prix n’avaient pas bougé vu la stagnation du marché intérieur et la faible consommation. Mais cette fois-ci le business ne sera plus en mesure de supporter une charge supplémentaire au niveau des prix de l’énergie et je suppose que le marché devrait sentir les premiers effets dès cet automne », a dit Éléonora Négoulova.
Selon la présidente de l’Association nationale des petites et moyennes entreprises, les sociétés explorent toutes les possibilités d’optimiser les ressources humaines et d’améliorer leur compétitivité. « L’Association nationale note un intérêt croissant pour les cours de gestion des risques et des changements. On pourrait en tirer la conclusion que les propriétaires des PME ont déjà pris conscience de l’importance de ces compétences surtout dans un environnement commercial assez turbulent », a déclaré Éléonora Négoulova.
La présidente de l’Association se dit optimiste sur le développement du secteur des PME. Selon elle, on constate une tendance à la baisse des faillites d’entreprises pendant les 12-18 derniers mois. Cet indice très positif pourrait former la base de la croissance économique et par conséquent contribuer à la création de nouveaux emplois.
Version française : Krassimir Koprivenski
Le Conseil national de partenariat tripartite a étudié le projet de budget pour 2025. Si les syndicats et une partie des organisations patronales ont exprimé leur accord de principe, Kantcho Stoychev, vice-président de l'Association du capital industriel..
"Il ne s'agit pas de stopper le transit de gaz naturel russe par la Bulgarie". L'information a été diffusée par l'agence de presse russe TASS, après les propos du ministre bulgare de l’Énergie, Vladimir Malinov avertissant que "Bulgartransgaz" pourrait..
Le projet de budget pour 2025 prévoit un déficit de 3% qui devra être maintenu jusqu'en 2028. D'ici là, la dette publique augmentera jusqu'à 41.57 milliards d'euros. Les cotisations à la retraite resteront telles quelles en 2025, mais augmenteront de 3% en..
Le projet de budget pour 2025 prévoit un déficit de 3% qui devra être maintenu jusqu'en 2028. D'ici là, la dette publique augmentera jusqu'à 41.57 milliards..
Le Conseil national de partenariat tripartite a étudié le projet de budget pour 2025. Si les syndicats et une partie des organisations patronales ont exprimé..
"Il ne s'agit pas de stopper le transit de gaz naturel russe par la Bulgarie". L'information a été diffusée par l'agence de presse russe TASS, après les..