La Bulgarie est en deuil ce lundi en hommage aux trois victimes de la furie de l’eau dans la nuit du vendredi au samedi dernier. A la suite des pluies torrentielles, la situation de catastrophe naturelle s’est étendue aux régions de Haskovo et Stara Zagora. Quelques jours avant, la ville de Berkovitza a été emportée par la vague et début septembre, c’est la ville de Mizia qui s’est retrouvée sous l’eau. 25 personnes ont trouvé la mort, beaucoup trop si l’on se compare à nos voisins des Balkans qui ont connu des situations bien plus graves.
En Roumanie, 10 départements du pays se sont retrouvés sous l’eau, les pluies ont été plus intenses, et elles ont fait 5 victimes. Idem pour la Bosnie-Herzégovine et la Serbie qui ont connu les pires inondations depuis les 120 dernières années pour une pluviométrie de plus de 250 l/m², contre moins de 200l/m², le seuil critique en Bulgarie.
Tout cela pour dire qu’une fois de plus, la Bulgarie s’est trouvée mal préparée pour affronter les défis de la nature. Il est certes vrai que les inondations meurtrières étaient, hier encore, inhabituelles pour nos latitudes, et que nous les connaissions surtout des reportages d’Europe centrale et occidentale diffusés dans les journaux télévisés, notre principal souci l’été étant les incendies de forêt. Mais les bouleversements climatiques depuis le début du 21e siècle nous ont fait subir la première vague d’inondations en 2005, qui se reproduit, hélas, cette année encore.
Que pouvons-nous faire pour endiguer ce phénomène naturel sinon mettre un terme à l’abattage sauvage et incontrôlé de nos forêts qui constituent une force naturelle de rétention des eaux par temps de pluies abondantes, ou encore nettoyer les lits de nos rivières transformées en décharges publiques ? Sans oublier la construction désordonnée et illégale de maisons sur des terrains menacés d’effondrement…
Autre problème, celui des barrages et digues des rivières qui souffrent d’une négligence systémique, au point qu’on n’en connaisse même pas la propriété, d’où leur niveau d’entretien pitoyable. Certains sont en ruine, d’autres ont été détournés de leur fonction première pour être reconvertis en fermes d’élevage de poisson.
Le diagnostic étant posé, le traitement est connu depuis belle lurette et inscrit en bonne et due forme dans les plans d’actions de l’Etat, des collectivités territoriales et de la société tout entière. Si nous préservons nos forêts, si nous évitons de polluer nos bassins d’eau et si nous entretenons correctement nos barrages, il ne restera plus qu’à mettre en place un système performant d’alerte aux inondations qui fonctionnera en binôme avec les équipes de la Protection civile. Ainsi seulement nous serons en mesure de relever les défis climatiques auxquels visiblement Dame Nature nous confrontera de plus en plus souvent dans les années à venir…
Version française : Sonia Vasséva
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