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Le casse-tête pour former le nouveau gouvernement bulgare а commencé

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Photo: BGNES
Demain, lundi, le parti GERB, qui a remporté le plus de voix aux dernières élections législatives, devra entamer les négociations avec les sept autres formations du futur parlement pour tenter de  former un nouveau gouvernement. Ces négociations se dérouleront en deux phases de sept jours, dans une configuration des forces très complexe. Dans le nouveau parlement il y aura deux fois plus de forces politiques que dans le précédent. Le parti de droite GERB disposera de cinq sièges de plus que le nombre total des sièges du Parti socialiste (PSB) et du Mouvement des droits et des libertés (MDL). Bien avant les pourparlers, GERB a déclaré qu’il n’accepterait pas le soutien du MDL pour son gouvernement. Le gagnant aux élections estime qu’il n’est pas possible de faire une large coalition avec les socialistes, comme les coalitions existantes entre droite et gauche dans certains pays européens, car en Bulgarie un tel gouvernement serait instable en raison des mauvais résultats de la gauche au scrutin. Les socialistes eux-mêmes sont divisés quant à leur soutien à un gouvernement de GERB. Et le parti GERB considère qu’un appui sans participation au gouvernement ne serait pas un appui réel. Il pourrait compter sur le soutien des plus petits partis parlementaires, qui cette fois seront au nombre de cinq, mais là encore l’image n’est pas trop claire. Il y a une formation de gauche - le ABV, deux partis nationalistes - le Front patriotique et Ataka, une formation qui se définit centriste - le nouveau parti “Bulgarie sans censure”, et une coalition de droite - le Bloc réformateur. Cette dernière pourrait soutenir un gouvernement constitué par GERB, mais un de ses membres - les Démocrates pour une Bulgarie forte, ne veut pas que Boïko Borissov soit premier ministre. Et ainsi de suite... A la veille des négociations, Borissov a résumé que l’objectif de son équipe est de former un gouvernement de coalition sur le principe de la responsabilité partagée et avec un accord  clairement signé, mais sans le PSB et le MDL. Un gouvernement sur le principe de la responsabilité signifie, d’après Borissov, un gouvernement dans lequel les partenaires de la coalition auront des ministres et surtout des engagements précis à tenir. La tâche de constituer le nouveau cabinet est si complexe que beaucoup de gens se demandent si la solution existe vraiment. Mais si on ne trouve pas de solution, le pays sera plongé dans une crise politique encore plus grave qui s'ajoutera à la crise économique dans les conditions de l’hiver. Quelle que soit la définition qu’on lui colle, le futur gouvernement ne sera possible que comme un gouvernement du compromis.

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