A la fin de la semaine dernière, l’UE a approuvé 22 nouveaux programmes pluriannuels nationaux au titre du Fonds "Asile, migration et intégration" (AMIF) et du Fonds pour la sécurité intérieure (FSI) pour la période 2014-2020, dotés d'un budget total d'environ 1,8 milliard d’euros. La répartition de l’aide financière montre que pour la Bulgarie, qui est le pays le plus pauvre de l’UE, les moyens attribués sont d’un montant inexplicablement médiocre. En comparaison avec l’Estonie par exemple, il en résulte qu’un réfugié en Bulgarie coute 53 fois moins qu’en Estonie. La Bulgarie qui compte 4320 réfugiés enregistrés et 2048 demandeurs d’asile, va recevoir 10 006 777 euros. L’Estonie qui a 81 réfugiés et 44 demandeurs d’asile va recevoir 150 000 euros de plus. La Lituanie reçoit une somme légèrement inférieure à celle de la Bulgarie, alors qu’elle n’a que 951 réfugiés et seulement 60 qui attendent d’être enregistrés.
La répartition des aides ne montre pas une correspondance entre la quantité, les besoins des réfugiés et la capacité d’accueil des pays. Les pays européens les plus grands et les plus riches recevront les plus grandes sommes d’argent, mais c’est là aussi que les réfugiés sont les plus nombreux. En revanche, on se demande pourquoi une Tchéquie, par exemple, reçoit une aide 2,5 fois plus grande que celle de la Bulgarie, alors qu’elle a non seulement beaucoup moins de réfugiés mais aussi un meilleur niveau de vie.
La réaction des médias bulgares, pour le moment, est craintive et mitigée. Il n’est pas impossible que ce soit nos propres dirigeants qui soient responsables du montant aussi bas de l’aide financière, car certaines sources accusent l’administration bulgare d’avoir demandé seulement 5-6 millions d’euros. Cette version des faits paraît véridique, surtout quand on tient compte des informations contradictoires communiquées par l’administration elle-même. Du temps du gouvernement Orecharski, le ministère de l’Intérieur estimait le coût financier d’un réfugié en Bulgarie à 540 euros pas mois, alors que l’Agence nationale des réfugiés l’estimait à 200 euros par mois. Quelle que soit la raison de l’attribution de cette somme très inférieure aux besoins de la Bulgarie, notre gouvernement doit prendre en main les choses, car selon les prévisions, le flux de réfugié continuera jusqu’en 2020.
Version française : Miladina Monova
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