Pour la troisième année consécutive, l’initiative « En vélo au travail » nous incite à laisser la voiture au garage pour découvrir les joies du transport en vélo. La campagne se déroule du 1^e au 30 mai, elle est organisée par l’association de volontaires « Vélo-révolution », qui veut promouvoir ce moyen de transport pour ceux qui veulent se déplacer de manière rapide, écologique et bonne pour la santé. Nous avons demandé à Radostina Pétrova, coordinateur de l’association de nous en dire plus sur cette initiative.

« Notre objectif est d’essayer de savoir quelle est la dynamique du développement du transport en vélo, est-ce qu’il y a des villes où les gens s’y mettent de plus en plus, est-ce qu’il y a une augmentation des usagers du vélo par rapport aux années passées. Cette campagne, aussi, nous la faisons pour le plaisir. Les gens peuvent essayer pour voir finalement les avantages de ce moyen de transport ». 

On peut participer dans cette campagne individuellement, avec un groupe d’amis ou avec des collègues. Le dernier jour de mai, les cyclistes les plus assidus recevront une récompense. Les participants ont la possibilité d’installer un système de calcul du kilométrage après s’être enregistrés sur un site internet. En plus, les intéressés peuvent se joindre à l’évènement quand ils veulent, ce qui ne les empêchera pas de faire un bon score. Radostina nous  dresse un état des lieux sur l’utilisation du vélo :

« C’est en semaine que les gens utilisent le plus le vélo. Le mercredi c’est le pic. Apparemment, le lundi matin, les usagers n’aiment pas enfourcher leur vélo. Mais mardi, mercredi et jeudi ce sont les jours préférés. Les gens aiment être en vélo aussi le week-end et les jours fériés. Y compris les déplacements pour aller au marché. Nous avons une définition plus large de l’usage du vélo. Ce qui est intéressant, c’est que le vélo se développe aussi dans la niche du tourisme. De plus en plus de gens partent en voyage avec leurs vélos ».

La vélo-révolution inclut aussi un autre volet – l’apprentissage pour ceux qui manquent encore d’expérience. Des cyclistes d’expérience apprennent aux autres les secrets de la conduite en toute sécurité dans les rues, sur les boulevards et sur les réseaux de voies cyclables. L’idée c’est de convaincre les gens de préférer le vélo à la voiture et aux transports publics. Car c’est mieux à la fois pour la santé et pour l’environnement. Radostina développe pour nous l’argument :

« Nous choisissons un trajet en milieu urbain. Les apprentis cyclistes alternent les rues tranquilles aves les voies les plus chargées, passent pas des carrefours, accompagnés par des moniteurs avec lesquels ils rencontrent des situations différentes et acquièrent les compétences nécessaires. A ceux qui n’ont pas leur propre vélo, mais se souviennent des bases de leur enfance, nous fournissons des vélos en location. Nous motivons les gens, pour se sentir plus audacieux. D’autres volontaires de notre association évaluent le flux de cyclistes dans la capitale ».

Les cyclistes de leur côté, ont partagé avec nous leurs attentes. Ils demandent des améliorations, à savoir plus de pistes cyclables, des parkings pour vélos, la possibilité de louer un vélo, des choses qui sont depuis longtemps une pratique courante en Europe occidentale. Un autre problème essentiel c’est l’interdiction de transporter les vélos dans les transports publics.

En mai 2014, l’initiative « Au travail en vélo » a rassemblé des participants de 3 villes et 5 villages. Les participants ont parcouru environ 94 846 kilomètres. 

Version française : Miladina Monova