A Sofia, les allégations russes provoquent de l’étonnement, car on ne voit pas quel agissement politique aurait pu être à l’origine de tels scénarios. On sait que la Bulgarie a été le premier pays à reconnaitre officiellement l’Etat macédonien indépendant, après la désintégration de l’ex-Yougoslavie. Depuis 1991, Sofia a toujours maintenu la même position au sein de toutes les institutions et organisations internationales. Certes, il existe en Bulgarie des cercles nationalistes avec leurs experts et historiens qui ont une propension à redessiner la carte des Balkans et espèrent convaincre les Macédoniens qu’ils sont des Bulgares ethniques. Mais sur le plan politique, même en 2001, lorsque les affrontements interethniques posaient réellement la question de l’intégrité territoriale de la Macédoine, ces velléités nationalistes n’ont pas réussi à mobiliser l’opinion publique, ni à influencer la politique bulgare.
Aujourd’hui, la Bulgarie est membre de l’UE et de l’OTAN. On voit mal ni le pourquoi, ni le comment de quelques discussions secrètes avec l’Albanie, pour diviser un pays voisin, qui est aussi candidat à l’adhésion dans l’UE et à l’OTAN. D’ailleurs, Daniel Mitov ne cesse de répéter que l’intégrité territoriale de la Macédoine doit être garantie et que l’UE doit participer plus activement au rétablissement de la stabilité politique dans le pays.
Cette querelle entre Moscou et Sofia est un nouvel épisode dans la série de rapports tendus entre les deux pays dernièrement. Il s’ajoute aux tensions déjà provoquées par les sanctions contre la Russie, la crise ukrainienne et l’échec du projet de gazoduc South-Stream. En fin de compte, ces moments de tensions sont inévitables, étant donné que les deux pays appartiennent à deux camps différents dans le monde politique d’aujourd’hui.
Version française: Miladina Monova
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