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Sofia insiste pour la mise en place d’une zone de sécurité en Syrie

Photo: BTA

Après avoir soutenu récemment la demande de la Turquie d’installer une zone de sécurité en Syrie, à la fin de la semaine, le premier ministre Boyko Borissov a de nouveau abordé ce sujet lors de ses entretiens en tête-à-tête avec le président du Conseil européen, Donald Tusk, en visite en Bulgarie, avant de le soumettre dans quelques jours à son homologue turc, Ahmed Davutoglu, lors de sa prochaine visite en Turquie. La discussion n’est pas facile, surtout quand on sait que l’idée de la zone de sécurité ne fait pas l’unanimité au sein de l’UE.

Sinon, à la veille de sa visite en Bulgarie, Donald Tusk avait déclaré que l’Europe sans Schengen est une Europe sans frontières extérieures. A Varna, il a ajouté qu’à un moment où tous les chefs d’État et de gouvernement sont d’accord sur le rétablissement des contrôles aux frontières, la Bulgarie est le meilleur exemple de protection des frontières. La question des frontières figurera de nouveau à l’ordre du jour de la prochaine réunion de l’UE à Bruxelles.

Profitant de la visite du président du Conseil européen en Bulgarie, Boyko Borissov a de nouveau souligné l’importance de la mise en place d’une zone de sécurité sur le territoire de la Syrie pour que ses citoyens n’aient pas à s’éloigner trop de leurs foyers qu’ils pourront réintégrer dès que le conflit sera réglé. Tout comme lors de ses entretiens avec le premier ministre turc, Borissov a averti que toute autre solution comporterait des risques et créerait un gros problème aux pays de l’UE. Le premier ministre bulgare a assuré que son gouvernement n’envisageait pas l’installation de hotspots dans le pays, car grâce aux mesures prises aux frontières maritimes et terrestres, la situation était sous contrôle.

Contrairement aux attentes, le dossier Schengen n’occupait pas une place primordiale dans les entretiens. Boyko Borissov est même allé plus loin, disant qu’évoquer cette question lui semblait vexant, quand on sait que dans le contexte de la forte crise migratoire, la moitié des pays de l’UE ont essuyé un cuisant échec en tant que frontières extérieures. Bref, le gouvernement bulgare ne tient pas à ce que le dossier Schengen revienne à l’ordre du jour, car il estime que dans le contexte actuel, les partenaires européens n’auront aucun mal à comprendre combien injuste est leur attitude à l’égard de la Bulgarie.




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