Le documentaire a été tourné dans 10 pays. Qu’est-ce qui a été le plus intéressant? Dessislava répond:
“Pour nous, c’était très important de voir comment l’œuvre de Cyrille et Méthode est perçue aujourd’hui dans les pays liés à elle. Nous étions à la quête des petites histoires humaines racontant comment l’héritage des deux frères est présent dans la vie quotidienne des gens. Dans le film, on peut voir par exemple, comment deux femmes Bulgares en Italie ou un sculpteur sur bois en Slovaquie créent, inspirés par Cyrille et Méthode et leur œuvre. Il y a encore plein d’histoires intéressantes.“
Pour les créateurs du film il a été important de présenter les dimensions contemporaines de l’œuvre de Cyrille et Méthode.
“En général, quand on parle des deux frères, on les associe au IXe siècle, l’époque à laquelle ils ont vécu, et on s’attend à entendre l’histoire de leur vie - leur naissance à Thessalonique, pourquoi ils partent en Grande Moravie, la mort de Cyrille à Rome et de Méthode quelques années plus tard en Grande Moravie, comment leur œuvre est détruite là-bas et poursuivie en Bulgarie. Notre objectif est d’aller au-delà de cette histoire et de montrer l’importance de Cyrille et Méthode dans l’histoire de l’Europe et des pays slaves du IXe siècle jusqu’aujourd’hui. C’est l’accent principal du film.”
Quelles légendes trouvent leur place dans “Le Chemin des Lettres”?
“Une des plus anciennes légendes est celle du baptême chrétien du prince tchèque Saint Wenceslas et de la princesse Sainte Ludmila par Méthode. En fait, nous avons essayé de montrer justement l’importance de l’œuvre des Saints Frères et surtout de Méthode pour défendre l’indépendance et justifier l’identité des pays slaves.“
Quel est le rôle de la Bulgarie médiévale pour la continuation de l’œuvre des Saints Frères?
“Il faut savoir que sans la Bulgarie médiévale on n’aurait pas parlé aujourd’hui de Cyrille et Méthode et de leur œuvre. C’est justement en Bulgarie, pendant le règne de Boris, que les disciples de Cyrille et Méthode sont accueillis, car après la mort de Méthode en 885 ils étaient chassés de la Grande Moravie. Ici, ils ont eu la possibilité de poursuivre le travail de leurs maîtres sur la traduction des plus importants livres liturgiques”, dit en conclusion Dessislava Naydénova.
Version française: Sia Karaguiozova
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