En ce 21 janvier, les Bulgares rendent hommage à celles qui dans le passé étaient connues comme des accoucheuses et qui ne sont autres que les sages-femmes de notre époque, toutes ces femmes qui assistent la venue au monde de nos enfants… Dans un langage plus savant et plus sobre, le 21 janvier est la Journée de l’obstétrique, de la fertilité des couples, des enfants et de la vie…
Les enfants, nos enfants…Tout ce qui compte vraiment dans notre vie, que nous soyons pauvres ou riches, et que l’on retrouve au cœur de tous les us et coutumes traditionnels bulgares. Et pour qu’ils viennent au monde, il fut un temps, où l’on faisait appel à des femmes âgées aux mains expertes, ayant une riche expérience de la vie. L’accoucheuse /aujourd’hui sage-femme/ est un intermédiaire entre le monde des humains et l’au-delà, l’univers dont proviennent les nouveau-nés. L’acte même de la naissance est considéré comme un moment risqué et critique, aussi bien pour la future maman qui comme le dit le proverbe « a un pied dans la tombe », que pour le nouveau-né. D’où la responsabilité et le rôle majeur joué par la mamie-accoucheuse qui doit répondre à toute une série de critères - une femme d’expérience et âgée, qui a déjà mis au monde ses enfants et qui a tourné le dos aux plaisirs du sexe. Une femme pure qui est en relation avec la Vierge Marie, protectrice de la maternité et des enfants. D’où la formule rituelle prononcée à chaque accouchement : « C’est la Vierge qui guide mes mains, je ne fais que lui obéir… ». D’où aussi cet adage de nos anciens qui dit avec sagesse « Une maison sans enfant, c’est un foyer incendié » ou encore « Qui est plus grand qu’un roi ? » « L’enfant » est la réponse…
Nous avons rencontré Milka Vassiléva, présidente de l’Association des professionnels de la santé qui connaît de près le travail des sages-femmes d’aujourd’hui.
« Les sages-femmes sont au service des femmes enceintes surtout quand elles s’apprêtent à mettre au monde leur enfant. C’est une profession agréable et noble, porteuse d’espoir et d’émotion, surtout à l’instant magique où l’on entend le premier cri du nouveau-né. Leur rôle est d’autant plus important que la Bulgarie traverse une période de crise démographique où les couples, quand ils se forment, hésitent longtemps avant de procréer. Malheureusement, il existe encore en Bulgarie des petites localités ou des villages dans nos campagnes où il manque des sages-femmes pour accompagner les femmes enceintes jusqu’à la naissance de leur enfant. »
Et pourtant, les futures mamans d’aujourd’hui sont très suivies tout au long de leur grossesse par des spécialistes en diagnostic prénatal et en médecine fœtale. Tel est le quotidien du docteur Marina Mihova, qui travaille dans une des maternités privées de Sofia :
„La médecine fœtale permet de dépister avant la naissance les pathologies dont pourrait être atteint l’enfant à naître afin d’établir un pronostic fœtal puis un traitement et une prise en charge spécialisée. Les femmes enceintes bulgares suivent des examens et sont informées de ce qu’elles doivent attendre des médecins et des moyens médicaux utilisés qui donnent une idée précise de l’état de l’embryon. Si une naissance s’annonce difficile ou avec des complications, tout est fait pour minimiser les séquelles, sur la maman comme sur le bébé à naître. Ce qui explique certainement la reconnaissance de toutes mes patientes qui sont les premières à me souhaiter bonne fête chaque année », dit en conclusion le docteur Mihova.
Version française: Sonia Vasséva
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