Dans la semaine entre le premier et le second tour de l’élection présidentielle, l’opinion publique bulgare montre du mécontentement quant au déroulement technique du vote et le décompte des voix pour le référendum. Certains soupçonnent des manipulations et falsifications des résultats. La Commission électorale centrale n’a pas encore annoncé les résultats officiels du référendum et elle fait en ce moment le décompte une deuxième fois. Elle publiera son analyse définitive vendredi. Sans attendre les résultats, les principales formations politiques ont déjà déclaré qu’elles vont reconnaître la validité des résultats et légiférer au Parlement sur le champ.
Un tel comportement à priori peut sembler surprenant. Avant le premier tour, les grands partis ne montraient aucun intérêt pour le référendum et n’ont fait aucune campagne explicative sur son contenu. Seules deux formations politiques se sont enregistrées officiellement pour participer à une campagne nationale explicative – ABV et GORD. Aucun parti n’a pris la peine d’expliquer aux citoyens que les questions posées à l’initiative du show man Slavi Trifonov ne peuvent être ramenées à un simple oui ou un non. Or, maintenant tout d’un coup GERB et le PS se hâtent pour démontrer à quel point ils entendent les demandes des votants. Evidemment, à la veille du second tour de la présidentielle il est toujours bon de raconter des histoires, si cela peut assurer plus de votes dimanche prochain. Ainsi, Boyko Borissov et Cornelia Ninova promettent de prendre en compte le oui massif aux questions sur l’introduction du scrutin majoritaire à deux tours, au vote obligatoire pour les élections et référendums et la baisse de la subvention des partis qui doit passer de 11 à 1 léva.
Les deux grands partis – GERB et PS ne cachent pas qu’ils ont des réserves quant aux mesures législatives demandées par le référendum, par exemple sur la faisabilité de la demande de diminuer drastiquement les subventions des partis. Mais bien sûr, ce n’est pas le moment de contrarier les électeurs dimanche. En plus, si jamais la Commission électorale déclare demain que la mobilisation pour le référendum a été suffisante pour reconnaître les résultats, il faut être préparé.
Quels que soient les résultats de la présidentielle, une chose est claire – la tension monte. Non pas une tension entre les différents camps parmi les électeurs, mais entre le corps électoral et l’élite politique. Reste à savoir si les politiques ont compris le message.
Version française : Miladina Monova
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