Le jour de l’expiration du délai d’enregistrement des candidats aux prochaines législatives anticipées du 26 mars, 18 partis et 9 coalitions avaient déposé leurs dossiers de candidature, soit 27 formations au total, contre 29 /22 partis et 7 coalitions lors du scrutin précédent en 2014/.
Ainsi dans l’espace politique occupé par la gauche, on a vu émerger une nouvelle coalition, constituée du parti ABV et du « Mouvement 21 », deux formations issues du PS mais qui ont décidé de suivre leur propre chemin de frondeurs. Quant au PS, il s’est donné un nouveau nom pour les élections « PSB pour la Bulgarie », réduisant de moitié ses petits partenaires traditionnels qui passent de 12 à 6.
Dans l’espace réservée à la droite, nous retrouvons le Bloc réformateur, mais dans une version soft, après le départ des « Démocrates pour une Bulgarie forte » et du parti « Liberté et dignité ». Les « Démocrates » joueront seuls sous le nom de parti « Nouvelle république » avec l’ « Alliance de Plovdiv » et la « Communauté démocratique bulgare », alors que « Liberté et dignité » a rejoint les frondeurs du MDL, en la personne du parti DOST.
Du nouveau aussi au sein de la coalition du « Front patriotique » qui s’élargit au parti nationaliste « Ataka » et qui change aussi de nom – « Patriotes unis ».
Quelques heures avant la clôture de l’enregistrement des partis, une contestation a fait que le nouveau parti « Oui Bulgarie » a dû demander du renfort auprès des « Verts » et de la formation libérale DEOS, pour que leur inscription passe auprès de la Commission électorale centrale.
Quels que soient les regroupements et autres ralliements sur l’échiquier politique bulgare, ces mouvements ne préfigurent aucun changement significatif dans le rapport des forces. Les Instituts de sondages, particulièrement actifs en cette période, annoncent l’entrée au parlement bulgare de pas plus de 5 partis et coalitions, à savoir GERB, le PS, le MDL des turcs ethniques, les Patriotes et éventuellement le nouveau parti « Volia » /Volonté/ de l’homme d’affaires Vesselin Maréchki. Bref, si des ralliements s’imposent au lendemain des législatives, ce sera non pas au nom des idées, mais de la présence garantie au pouvoir de l’Etat.
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