Nous avons présenté au Cercle des Armées à Sofia un programme très bulgare, avec l’interprétation d’une des œuvres les plus difficiles - la Symphonie N°4 d’Alexandre Raychev, composée spécialement pour les Solistes de Sofia. Une façon pour nous de célébrer le 95e anniversaire de la naissance de ce grand compositeur bulgare. Nous avons également interprété l’inoubliable « Adage » de Krassimir Kurkchiiski. Pour en revenir au dos tourné à la grande musique bulgare, je trouve ce phénomène très triste, désespérant même. Surtout qu’il y a sans cesse des partitions qui se perdent ou d’autres qui sont dans un très mauvais état. Et pourtant, il y a pas mal de grands orchestres dans le monde qui incluent dans leur répertoire des œuvres de classiques bulgares. Le langage de la musique n’est pas uniquement celui de la danse et des formes courtes. Il n’est pas élitiste, loin de là…Il demande simplement, pour être compris, une bonne culture générale. Nous avons un bon potentiel, à preuve, nos concerts à l’étranger qui sont toujours ovationnés…Et le public me demande souvent comment un aussi petit pays peut produire une si grande et belle musique…
Petite page d’histoire… La première répétition des « Solistes de Sofia » a lieu en novembre 1961, avec des violonistes issus de l’Opéra de Sofia. 6 mois plus tard, ils donnent leur premier concert qui a un immense succès. Et cela dure depuis près de 55 ans…
Je dois vous avouer que dès le début, nous avons posé le socle de notre création et de notre style, les fondations de l’édifice en quelque sorte qui nous engagent et nous obligent à être à la hauteur, dit encore Plamen Djourov. - Nous fonctionnons comme un quatuor à cordes, avec le maximum de précision et de respect de chaque partition, de chaque instrument. Nous avons aussi le goût du détail qui est notre signature artistique. Le premier concert des « Solistes de Sofia » est dirigé par Mikhaïl Anguélov qui a choisi pour solistes Miléna Mollova, Nikola Guzélev et Radka Gaéva. Anguélov passe ensuite la main à Dobrin Pétkov et Vassil Kazandjiev qui est le chef des Solistes pendant 16 ans et qui laisse une trace dans la biographie de cet ensemble d’exception. Vient ensuite le tour d’Emile Tabakov et je dois vous dire que les trois principaux chefs d’orchestre des « Solistes de Sofia » ont été à la fois directeurs artistiques et compositeurs. Moi-même, je suis le descendant de traditions très riches que j’essaye de perpétuer dans mon travail au quotidien…
Présenté par B. Guéorguiéva
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