Toutes les musiques sacrées sont dans le style byzantin que Nikola Antonov aime.
„Trisagion“ est une formation vocale, la prеmière du genre je crois – poursuit Nikola Antonov. – Je suis aussi soliste du chœur de musique de chambre „Saint Jean Koukouzélès – dit à la Voix d’ange“. Le répertoire de ce chœur est très riche et varié, les chanteurs interprètent des musiques monodiques et polyphoniques, mais le format du moins pour ces 50 dernières années est choral. L’interprétation en solo est à la base de la musique sacrée byzantine monodique. Les mélodies étant monodiques, le sens s’exprime par diverses ornementations musicales. En fait j’ai créé „Trisagion“, pour faire connaître ce genre de musique.
Nikola Antonov parle des musiques pascales.
Le soir, aux vigiles de Pâques, le leitmotiv est „ le Christ est ressuscité“, cette formule renferme, à elle seule, tout le contenu de la fête. Elle est à la base du cycle de hymnes chantées tout au long des 40 jours jusqu’à l’Ascension – tous les jours nous entonnons „le Christ est ressuscité“ sous une forme ou une autre. Par le terme „musique byzantine“ on sous entend musique grecque, or il ne faut pas oublier les diverses influences qui ont coexisté dans le rite byzantin. Nous avons des auteurs bulgares qui ont composé des siècles durant selon les règles et les normes de cette musique alors que Byzance n’existait plus.
Depuis des années, Nikola Antonov est en relation constante avec des musiciens et des musicologues de ce genre de musique sacrée monodique byzantine et très souvent il chante en Grèce. Depuis 2016, il fait partie du chœur grec „Domestiki“ de la ville de Drama, dirigé par Grigory Papaémanouil avec lequel il fait des tournées.
Qu’est-ce que lui apporte le chant sacré ?
« C’est par la musique de je vais sauver mon âme. C’est pour cela que je chante et que je fais de mon mieux pour la diffuser autant que possible. Interpréter cette musique est ma raison de vivre. Nous les hommes, sommes tellement imparfaits et ne sommes pas capables de mener à bien la moindre chose. Alors qu’est-ce qui nous reste à faire sinon reconnaître les talents dont Dieu nous a gratifiés et nous consacrer à leur épanouissement. C’est la seule richesse qui ne se perd pas. Après la longue période de carême et la Semaine de la Passion tout au long de laquelle, bien que symboliquement nous suivons la via dolorosa et revivons les souffrances que le Sauveur a endurées pour nous, l’église nous fait partager un message que nous ne devons jamais oublier. Et si nous réussissons à préserver ce message dans nos cœurs, même aux pires moments de la vie, s’il nous donne force et persévérance, c’est que l’église a accompli la mission dont elle est investie – secourir et épauler les hommes à chaque instant de leur vie. »
Présenté par Roumiana Markova
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