Dans quelques jours seulement, le 1er juillet, l’Estonie prendra la présidence tournante de l’Union européenne, et 6 mois plus tard, le 1er janvier 2018, elle passera la main à la Bulgarie, avant l’Autriche qui clôturera l’année. 6 mois avant ce grand défi, la Bulgarie a lancé ses préparatifs tous azimuts pour être à la hauteur de sa première présidence tournante de l’Union européenne.
Après une période de relative fragilité entre le deuxième et le troisième gouvernement de Boyko Borissov, la stabilité institutionnelle et opérationnelle est rétablie, et le nouveau gouvernement a même créé un ministère spécial pleinement engagé sur la présidence bulgare et tous les défis qui doivent être relevés, que ce soit au niveau des infrastructures, la coordination des institutions et la coopération avec les autres pays membres. Le budget a été garanti par un cadre financier de 75 millions d’euros. Au cours des 6 mois de présidence tournante, la Bulgarie accueillera plus de 20 000 experts de toute l’Europe, ce qui est une excellente occasion de faire valoir son potentiel économique, touristique et culturel.
A Bruxelles, la Bulgarie détachera 200 experts qui devront veiller à la bonne réalisation des 1500 réunions prévues in situ. Quant aux conférences et tables rondes organisées en Bulgarie, elles seront au nombre de 200, dont celles de février, avril et juin seront au plus haut niveau. Les priorités de la présidence bulgare de l’UE seront finalisées avant la fin de l’année mais l’on peut dire dès à présent que Sofia a l’intention de soutenir l’intégration européenne des pays des Balkans, elle travaillera dans le sens de l’accroissement de la compétitivité de l’économie européenne, elle favorisera la cohésion du marché européen et l’esprit d’entreprise, sans oublier la politique de cohésion qu’elle considère comme le principal instrument pour assurer le rapprochement des pays.
Bien sûr, Sofia devra aussi affiner ses compétences et positions sur les épineux dossiers européens, en l’occurrence le BREXIT, l’avenir de la zone euro, la politique migratoire. A la fin de la semaine dernière, le trio composé de l’Estonie, la Bulgarie et l’Autriche a adopté un programme commun sur les 18 prochains mois de présidence de l’Union européenne. Un programme axé sur la sécurité et la sécurité des frontières extérieures, la compétitivité et le retour de la stabilité dans les zones limitrophes. A ce propos, les premiers ministres des trois pays se sont accordés à dire que chacun défendra ses priorités, tout en restant ouvert et souple, pour pouvoir réagir rapidement et de manière adéquate à des retournements imprévus. Bref, les préparatifs vont bon train et chaque pays suit sa feuille de route…
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