Né dans la région de la Thrace, à une trentaine de kilomètres de Stara Zagora, dès sa plus tendre enfance, Valcho Ivanov entend chanter sa mère lors des veillées organisées au village. Il essaye même d’imiter les voix les plus belles et émouvantes. Je sentais que le chant entrait en moi et me poussait à choisir un chemina différent de celui de mes proches au village. Et la chance ne tarde pas à lui sourire. Il rencontre la chanteuse Pétkana Zahariéva qui travaille à Radio Stara Zagora qui le guide dans ses premiers pas. C’est ainsi qu’en 1963, il fait ses premiers enregistrements à la radio. Son répertoire compte plus de 150 chants émblématiques de la Thrace, qu’il interprète en solo ou au sein de l’ensemble « Belle Thrace » de Haskovo. Il a également travaillé avec Ivo Papazov, l’orchestre des « Canaries », entre autres… Tout ce qu’il demande à son public et à ses disciples c’est qu’ils chantent ses chansons…
Cette année, Nikolay Tchapanski, éditeur et présentateur d’émissions sur le folklore sur Radio Plovdiv a sorti un livre sur la vie et l’œuvre de Valcho Ivanov.
„Cet ouvrage est édité à l’occasion du 70e anniversaire de Valcho Ivanov et du 50e anniversaire de sa carrière d’interprète. Nous avons essayé de rassembler les plus belles de ses chansons et de retracer sa vie d’interprète, nous confie Nikolay Tchapanski. – J’ai toujours été très impressionné par sa carrière et par la richesse de son œuvre. Je l’ai rencontré pour la première fois il y a 20 ans quand il a été l’invité d’une de mes émissions. Nous nous sommes liés d’amitié et je suis allé plusieurs fois chez lui par la suite. J’ai aussi été très ému lorsqu’une équipe de tournage est arrivée dans son village pour faire un film sur lui. Si j’ai quelque chose à lui souhaiter, c’est de ne pas abandonner la chanson de la Thrace, car même sans avoir fait le Conservatoire ou des études très poussées, il ne reste pas moins un exemple à suivre, surtout pour la jeune génération de chanteurs…
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