C’est une des sommités dans la sphère de l’ethnologie, les us et coutumes traditionnels et l’anthropologie musicale. Son nom est Vesselka Tonchéva et elle travaille à l’Institut ethnographique auprès de l’Académie bulgare des Sciences. Auteure de nombreux articles, études et monographies, elle est également à l’origine de nombreux scénarios de documentaires, consacrés au folklore bulgare. Il y a une dizaine, elle suit une formation spécialisée à l’Institut de musique et d’interprétation à Vienne, où elle présente un projet sur le thème « Les Bulgares de Vienne – folklore musical et identité nationale ». Elle pousse aussi ses recherches du côté des communautés bulgares en Albanie, mais depuis quelques ans, soutenue par des instituts culturels tchèques, elle édite des ouvrages en deux langues, consacrés aux particularités du folklore bulgare.
Un travail particulièrement intéressant dont je suis fière et un ouvrage qui vient de sortir sous le titre, „Dialectes musicaux et folkloriques bulgares », en collaboration avec l’Association tchèque « Ensemble » des bulgares vivant en République tchèque, nous confieVesselka Tonchéva. – Le moteur en quelque sorte de cette idée est une jeune peintre Bulgare, Sevda, mariée à un Tchèque, qui souhaite que ses enfants en sachent plus sur les traditions de leur pays. Toujours avec cette personne, nous avons lancé, il y a deux ans, la version bulgare du journal pour enfants « Camaradi », en présentant des chansons humoristiques bulgares, paroles et partitions. Nous avons continué avec les « Fêtes traditionnelles bulgares » pour inciter les parents d’enfants issus de mariages mixtes à garder le lien avec la Bulgarie.
Quant aux « Dialectes musicaux et folkloriques bulgares », l’ouvrage est présenté sous une forme et dans un style accessible, facile à comprendre et à retenir surtout par les enfants et leurs parents. Il rassemble 24 chansons emblématiques, richement illustrées, avec à chaque fois une notice que les régions folkloriques auxquelles elles appartiennent.
J’ai le souvenir d’un éminent folkloriste, Vassil Stoïn, qui a rassemblé des milliers de chansons et dont la fille, Eléna, a publié en 1981 un essai sur les dialectes musicaux de la Bulgarie, une notion que nous utilisons, à l’instar des dialectes linguistiques des différentes régions et qui se divisent grosso modo en dialectes de l’Ouest et de l’Est de la Bulgarie. D’autres compositeurs ont aussi creusé ce sujet, tels Nikolaï Kaufmann, Stoyan Djoudjev ou Todor Djidjev. C’est une richesse qui doit être versée au patrimoine de la Bulgarie. L’ouvrage est gratuit et sa première édition a été vite épuisée en République tchèque. Sa parution a été rendue possible grâce au ministère tchèque de la Culture à qui nous exprimons notre gratitude profonde. Tout cela pour vous dire que peu importe où l’on vit, il faut toujours penser et travailler pour la Bulgarie !
Photos: archives personnelles
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