Une question se pose dans ce cas et c’est celle de savoir notamment, s’il l’on est convaincu à l’avance que les voix de l’opposition ne suffiraient pas pour que soit renversé le cabinet suite à cette motion de censure, à qui pourrait profiter cet exercice ? Dans un commentaire destiné à la précédente motion de censure, nous avons déjà souligné que celle-ci est utilisée en Bulgarie pour que certaines causes bénéficient de plus de pertinence et d’actualité, ce que les forces politiques elles-mêmes reconnaissent. La principale cause de l’opposition réside cette fois-ci dans son grand désir de sous-estimer dans la mesure du possible les appréciations fortement positives faites à propos de la présidente bulgare de l’UE. Cette thèse peut bien-sûr être contestée, mais on ne peut en même temps guère contester que cette série de motions de censure commence àdevenir superflue. Dans toute la nouvelle histoire de la Bulgarie il n’y a pas à ce jour eu une motion de censure qui ait réussi à renverser un gouvernement.
Version française : Nina Kounova
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