La rentrée parlementaire en Bulgarie, ce 4 septembre, a été précédée d’une réunion tendue, hier soir, du conseil de la coalition au pouvoir qui a donné lieu à pas mal de prévisions pessimistes sur l’avenir du gouvernement bulgare. Heureusement, les craintes se sont vite dissipées, à en juger des articles parus dans la presse de ce matin, dont nous nous permettons de vous citer quelques titres : « La coalition GERB-Patriotes unis est maintenue telle quelle » /TRUD/, « Les Patriotes unis restent au gouvernement « /SEGA/, « Les derniers drames n’entament pas le socle de la coalition » /Agence MEDIAPOOL/…
Mais que s’est-il passé au juste et pourquoi a-t-on dû convoquer d’urgence une réunion de la coalition ? Tout a commencé il y a une semaine lorsqu’un accident de car a fait 17 morts et plus de 20 blessés près de la ville de Svogué. Une enquête a été ouverte, la vétusté des infrastructures routières a été pointée du doigt, mais la réaction des autorités a été jugée inadéquate au point de provoquer la démission de trois ministres, celui du Développement régional, des Transports et de l’Intérieur. Le vice-premier ministre Valéry Siméonov a désapprouvé ces démissions, soulignant que l’Etat était gouverné de manière autoritaire et qu’il avait des critiques à l’égard même du groupe des « Patriotes unis » dont il fait partie…Le fait qu’un accident de la route, aussi terrible soit-il, fasse vaciller le pouvoir est pour le moins consternant, même s’il a révélé des conflits internes au sein du petit partenaire du parti GERB au gouvernement, en la personne du Front patriotique, qui est constitué, rappelons-le, de trois partis. Pour ce qui est des remaniements qui devraient normalement suivre les trois démissions, ils n’ont pas encore été discutés et des proches du parti GERB disent même que les ministres mis en cause ne partiront pas…
Une conclusion s’impose, maintenant que l’orage est passé. Quelles que soient les frictions et autres dissensions au sein de la coalition, rien ne menace sa stabilité et sa durée de vie. Quant aux remaniements, ils seront actés ou pas, en fonction de ce que décidera le premier ministre Boyko Borissov. Aucune menace non plus d’élections législatives anticipées. Bref, la Bulgarie garde le cap de son développement normal et prévisible, ce qui est le meilleur des scénarios possibles…
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