En 1995, la Conférence générale de l’UNESCO choisit la date du 23 avril comme journée mondiale du livre et du droit d’auteur, afin de rendre un hommage mondial au livre et à ses auteurs, et encourager chacun, en particulier les plus jeunes, à découvrir le plaisir de la lecture et à respecter l’irremplaçable contribution des créateurs au progrès social et culturel. En Bulgarie, cette journée donne lieu à de nombreuses initiatives qui tendent à encourager la lecture, surtout parmi les enfants et les adolescents.
Nous avons rencontré Svétlozar Jélev, directeur du Centre national du livre au Palais national de la Culture et du Club littéraire « Péroto »/la Plume/ avec une question : est-ce que les Bulgares lisent toujours ? :
« Je suis heureux de vous annoncer qu’on observe ces dernières années un regain d’intérêt pour les livres et la lecture en général. Nous avons toujours eu d’excellents conteurs, des écrivains et poètes de talent, mais ces dernières années la qualité des livres a vraiment augmenté, probablement en raison des échanges avec les littératures étrangères. Je me permettrais de parler d’une véritable renaissance des belles-lettres bulgares…
Et pourtant, la statistique indique que la Bulgarie est au fond du classement du nombre de livres lus en l’espace d’une année, même si les maisons d’édition bulgares ont sorti l’année dernière 9000 nouveaux titres. Qu’en est-il des écrivains bulgares? Ont-ils le niveau de leurs confrères d’Europe occidentale ?
Certains d’entre eux sont même meilleurs !, est persuadé Svétlozar Jélev. – Nos auteurs signent des récits et romans de qualité qui très souvent sont traduits et bien accueillis à l’étranger. La presse étrangère a été très élogieuses sur les romans de Guéorgui Gospodinov, Alec Popov, Milen Rousskov, Théodora Dimova, Vladimir Zarev…Il ne reste plus rien du nihilisme à l’égard de la littérature bulgare qui sévissait dans les années 90 du siècle dernier. Les lecteurs ont réalisé que les livres des écrivains bulgares sont souvent meilleurs que ceux de leurs confrères étrangers. Nos écrivains sont la fierté de la littérature bulgare d’aujourd’hui…
La campagne annuelle connue comme la „Marche du Livre“, ouvre les portes des écoles aux célébrités qui se joignent volontiers au „Marathon de la lecture“, ou au concours national « Perle magique » qui permet aux enfants bulgares de choisir leur livre préféré. Le Centre national du livre organise aussi une série de manifestations qui augmentent l’intérêts des jeunes pour la lecture.
J’ai toujours réagi violemment aux doléances des uns et des autres qui prétendent que les jeunes ne lisent plus. Bien au contraire, je croise chaque jour des jeunes gens sérieux, collégiens, lycéens qui ont des connaissances très solides en littérature. Bien sûr, il ne faut pas cesser de leur proposer des livres intéressants, leur inculquer aussi le respect des belles-lettres. Lire est toujours à la mode, croyez-moi…
Svétlozar Jélev est catégorique, le livre électronique ne remplacera jamais la version papier.
On ne peut même pas parler d’une concurrence. Et pour faire référence à un conte pour enfants, « la souris ne dévorera jamais le livre ». Les livres électroniques ou audio ne sont qu’une version moderne du support papier. C’est le contenu qui compte ! Ces dernières années, on observe une baisse des ventes des livres électroniques, donc vivement le livre papier ! Après, c’est chacun ses goûts, l’important c’est que les gens continuent de lire…
Récit : Sonia Vasséva
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