Le quotidien „DNEVNIK“ propose à ses lecteurs une analyse de l’Institut d’Economie libérale d’après laquelle l’adhésion de la Bulgarie à l’antichambre de la zone euro /mécanisme ERMII/ serait avant tout un acte politique, et qui dit politique dit imprévisible…Les craintes de voir changer le taux de change actuel lev/euro ont nourri la thèse du report de quelques mois de l’adhésion de la Bulgarie au mécanisme ERMII, en attendant qu’un consensus national règne sur le sujet, aussi délicat que crucial, pour les finances des Bulgares. Et pourtant, cela fait plus de 20 ans que l’on sait que le Conseil monétaire qui régit les finances publiques de la Bulgarie exclut toute fluctuation dans la parité lev/euro. Craintes d’autant plus infondées que des pays comme l’Estonie et la Lituanie ont réussi à sauvegarder unilatéralement leurs conseils monétaires alors qu’ils avaient adhéré au mécanisme ERMII. N’empêche que les avis des uns et des autres montrent que le passage à la monnaie unique européenne n’aboutira jamais à un consensus national total et inconditionnel. Et il se trouvera toujours des esprits qui échafauderont des Plans B, comme alternative au Conseil monétaire. Un raisonnement qui pourrait mettre en péril la stabilité du lev, persistent et signent les experts de l’Institut d’Economie libérale.
Dans le même temps et comme pour apaiser les tensions, l’agence de notation financière « FITCH ratings » a confirmé la note souveraine de la Bulgarie en monnaie locale et étrangère ‘BBB’ avec une perspective positive, annonce le Service de presse du ministère des Finances, une façon de confirmer que la Bulgarie est sur la bonne voie, qui doit la mener à terme à la zone euro.
"L’entrée de la Bulgarie dans la zone euro est utile et les arguments en faveur de cette thèse sont nombreux", est catégorique le maître de conférences Grigorii Vazov, recteur de la Haute école d’assurances et de finances, membge du Conseil fiscal de la Bulgarie. Faisant taire les spéculations sur une certaine explosion des prix, il a expliqué sur la chaîne info de la radio nationale bulgare que "le marché aura vite fait de réguler les processus". Quant aux nombreux avantages de l’entrée dans l’antichambre dans la zone euro, ce seront entre autres les crédits à faible taux d’intérêt dont pourra bénéficier le secteur du commerce.
D’après Ilyana Tsanova, directrice exécutive adjointe du Fonds européen des investissements stratégiques, l’entrée dans la zone euro est la meilleure des solutions, sur le plan tant politique qu’économique. "Accéder au mécanisme ERMII sera le plus précieux des héritages de la gouvernance de Boyko Borissov", est formelle Ilyana Tsanova.
"Le débat sur l’entrée de la Bulgarie dans la zone euro doit être étayé par des faits et arguments solides", ajoute Ilyana Tsanova en réponse aux craintes de certains bulgares de voir chuter leur pouvoir d’achat, dans un contexte de hausse de l’inflation et de dépréciation de leurs économies. A ses dires, le fait d’avoir arrimé le lev à l’euro s’inscrit dans le processus d’introduction de la monnaie unique européenne. "En sa qualité de membre informel de la zone euro, la Bulgarie n’a pas encore la possibilité d’être entendue, mais en entrant dans l’antichambre de la zone euro, les choses vont changer".
La Bulgarie est dans une situation favorable, nous évoluons dans une discipline financière rigoureuse, une dette et un déficit faibles, un taux de chômage très bas, ce qui me fait dire qu’il n’y a aucun risque, a ajouté Ilyana Tsanova. On peut même dire que la monnaie nationale, le lev, est sous-évalué. A cela s’ajoutent les taux d’intérêts sur les crédits qui sont 40% inférieurs que ceux octroyés dans les pays de la zone euro.
"Toujours en nous appuyant sur les faits, nous voyons que dans les pays de la zone euro l’inflation est moins importante que lorsqu’ils y sont entrés". De plus, le comportement des banques bulgares sera suivi à la loupe par la Banque centrale européenne, bref les règles de l’Europe seront respectées…
"Les économies des Bulgares seront mieux garanties, tout comme les placements des compagnies d’assurances, des banques et des caisses de retraite", est catégorique l’experte en finances.
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