Comédien, chanteur, leader du groupe des « Habituels suspects », parolier, Stéphane Valdobrev est un homme extrêmement actif et polyvalent. Malheureusement, la crise du Covid-19 l’a coupé de son public, à l’instar de tous ses autres collègues qui doivent rester confinés. Et pourtant, selon lui, cette situation inhabituelle a du bon…
„Je travaille toujours. Je mets à profit cette consigne de la vie qui nous impose de ralentir le tempo“. Cela fait des années qu’on se dit qu’il faut marquer le pas, ralentir la spirale infernale de notre quotidien, mais on ne le fait pas. Je viens de terminer le livre sur lequel je travaillais depuis des années. Maintenant, que je suis à la maison, je suis allé au bout de mon histoire…Son titre « Le livre des chansons », des histoires vécues, souvent comiques, liées à mes chansons à moi…J’espère qu’il sortira en librairie à la mi-mai…
Il y a quelques jours, j’ai donné mon premier concert en ligne, sans public, et j’espère de tout cœur que ce sera le dernier, a confié l’artiste dans un entretien à Radio Bulgarie :
„Puisse ce genre de concert être le dernier! Au début, c’était plus qu’étrange, heureusement que je suis aussi un peu comédien, et que j’a appris à apprivoiser la caméra. Et puis, même isolé, je me suis souvenu de tous les visages de mon public devant lequel j’ai chanté ces 4 dernières années…Ce soir, lors de ce concert improvisé, je me voyais devant eux…
Si je devais décrire la situation actuelle en pensant à une de mes chansons, ce serait « Doucement ». L’humanité a atteint le bout du gouffre qui l’empêche de continuer plus loin, sauf s’il voulait sombrer dans le précipice. Nous sommes à bout, de la consommation, de la cupidité, de cette soif insensée de toujours en vouloir plus, un rythme inhumain et absurde…
Mais Dame Nature en a eu assez. Elle nous a imposé ce processus de purification, pas seulement physique. Une remise en question et un désencrassement au niveau de nos sens, nos pensées, notre âme, nos aspirations et nos désirs…Dès le 13-14 mars, j’ai posté un petit mot sur Facebook, même si je n’aime pas donner des conseils aux autres. C’était plutôt un appel adressé aux enfants, que je priais d’essayer d’expliquer à leurs parents que ce qui nous arrive est quelque chose de normal, et qu’il faut demander moins pour en avoir plus…
Nous vivions sur le principe « Après moi, le déluge » … Comme s’il n’y aurait plus personne après nous… Mais nous avons nos enfants, qui vivront après nous, et eux-aussi, ils doivent profiter de la vie. Je pense que tout ce cauchemar que nous vivons en ce moment tend à rétablir ce que j’appellerai la « normalité humanité ». Un juste retour des choses ….
Photos: BGNES and Facebook/Stefan ValdobrevDu 31 juillet au 3 août, le village Debnévo, près de Troyan, accueille la 6e édition du Festival international de musique et des arts " Jam on the river", en présence de nombreuses stars bulgares et internationales. Dès le premier jour, le public..
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