Cette année l’Agence d’Etat des Archives n’ouvrira pas sa salle d’expositions pour célébrer par un événement marquant la Journée internationale des archives. L’état d’urgence sanitaire dans lequel nous nous trouvons en raison de la pandémie du Covid-19 nous offre pourtant la possibilité de nous promener virtuellement à travers le passé. Grâce à ce patrimoine nous avons la chance de connaître des gens extraordinaires et de vivre des événements ayant marqué la voie parcourue par notre pays ainsi que de nous procurer une information précieuse sur notre vie de citoyens et d’individus.
Sur le site de l’agence peuvent être consultées en ligne 7 expositions numériques créées entre 2007 et 2020 qui présentent des événements et des personnalités historiques, tout comme elles donnent des détails sur des différents anniversaires de l’établissement des relations diplomatiques entre la Bulgarie et beaucoup d’autres pays.
Les expositions révèlent des faits intéressants relatifs à la vie et à l’œuvre du maire le plus performant de la capitale, Ivan Ivanov, des détails sur l’adoption de la Constitution de Tarnovo et son 140e anniversaire ainsi que sur la proclamation de la ville de Sofia - nouvelle capitale de la Bulgarie, une information se rapportant à la naissance de la société civile en Bulgarie et aux protestations contre la pollution de la ville de Roussé nous est également présentée, il y est aussi question du sort des juifs bulgares, de la vie du Prince Alexandre de Battenberg, y sont aussi présents des documents se rapportant au scientifique analysant le cosmos Viden Tabakov, des détails sur la vie et l’œuvre du grand écrivain bulgare, Yordan Yovkov, on y parle aussi de la première voyageuse bulgare Luba Koutintchéva et de beaucoup d’autres.
Ce n’est qu’après la Libération de la Bulgarie du joug ottoman que se crée la véritable mémoire documentaire bulgare mais différents témoignages nous font remonter dans l’histoire des siècles en arrière – par exemple quand il est question de la plus ancienne chronique datant du 14e siècle. Les archives gardent aussi une précieuse information sur de nombreuses épidémies ayant fait de très nombreuses victimes au sein du peuple bulgare.
Si nous prenons connaissance des détails que nous offrent les documents archivés, nous allons constater qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil – déclare le président de l’Agence des archives, le chargé de cours Mikhaïl Groeuv. – Aussi bien les maladies et les grandes vagues épidémiques que les malheurs qui viennent avec, avaient accompagné nos ancêtres depuis des millénaires. Nous avons une information concernant l’application de la quatorzaine depuis un siècle et demie, celle-ci constituant un moyen de routine pour affronter les épidémies et les maladies mortelles. Au Moyen âge la peste avait représenté la maladie la plus dangereuse et c’est peut-être pour cette raison notamment que nous en avons le plus de documents sur sa propagation. Il existe dans les temps modernes des renseignements sur le choléra ayant fait des dizaines de milliers de morts, nous avons aussi une riche information sur le typhus, le paludisme, la grippe espagnole entre autres qui ont causé la mort de milliers de soldats restés à jamais sur les fronts pendant la Première guerre mondiale.
L’Agence continue à compléter ses archives grâce aux parents de célébrités bulgares, ayant décidé de nous faire don de photographies et de documents qui leur avaient été légués par ces dernières. Les documents les plus intéressants qui nous ont été remis ces derniers temps se rapportent au dirigeant agrarien G.M. Dimitrov, aux écrivains Evguénia Mars, Valéri Petrov, Léda Miléva.
Les documents dont nous disposons et qui concernent la vie et l’œuvre de Valery Petrov sont également très riches.
Nos lecteurs manifestent un intérêt particulier pour les sites consacrés aux guerres et plus particulièrement à la Première guerre mondiale en raison de la liste complète des victimes qui comprend environ 100 mille noms. L’autre massif de documentation qui attire l’attention est lié au « tribunal du peuple ». L’agence a déjà numérisé tout ce qui se rapporte aux 10 des 13 collèges de cette autorité de répression du régime communiste. Selon Grouev, environ 5 mille chercheurs ont visité les archives au cours de l’année dernière. Les archives de l’Etat n’attirent pas vraiment l’intérêt des politiques qui ne s’y rendent presque jamais, précise Mikhaïl Groeuv.
Où se serait pourtant trouvée la Bulgarie si nos politiques avaient su tirer des leçons du passé ?
Selon William J. Jefferson l’histoire de l’humanité montre que l’humanité ne s’intéresse pas à son histoire. Il est sûr et certain que de nombreuses erreurs auraient pu être évitées si nous avions cherché à connaître les réactions de nos ancêtres face à des défis similaires à ceux que nous devons affronter aujourd’hui. Mais comme on aime souvent dire, nous avons le temps devant nous.
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