La crise provoquée par la pandémie du Covid-19 est à la base d'une récession inédite dans l’histoire de l’UE. En raison de la pandémie on s’attend à ce que l’économie européenne enregistre une baisse de plus de 7% au cours de cette année.
En réponse de tous cela, la Commission européenne a présenté un Plan de relance pour l’Europe à hauteur de 750 milliards d’euros en complément du budget pluriannuel (1,1 trillion d’euros). Le plan de relance pour l’Europe doit se réaliser d’ici la fin de 2024, les fonds respectifs devant être assurés par le biais d’un emprunt auprès des marchés financiers dont le délai de remboursement expirera en 2058. Il est prévu que deux tiers des financements soient accordés sous formes de subventions, le reste d’un tiers – sous forme de crédit. La proposition présentée le 27 mai dernier par la CE constituera une base de discussions de la part de tous les gouvernements des européens en juin.
Il est temps que l’Europe reconsidère son modèle économique en se fixant l’ambitieux objectif de procéder à une transition double – la première concernant l’économie numérique et la numérisation et la deuxième – se rapportant à l’économie verte, ce qui nous permettrait de vivre dans un monde plus propre, une demande déjà exprimée par les citoyens de nos pays au cours des dernières européennes, a déclaré Ilhan Kyuchyuk, eurodéputé du MDL dans un entretien sur Radio Bulgarie.
Pour ce qui est du débat « pour » ou « contre » les subventions, l’eurodéputé a fait remarquer que suite à la crise grave provoquée par le Covid-19, une grande partie des États membres de l’UE enregistreront des déficits très importants, ce qui, dans une grande mesure prédétermine également la politique de l’UE – encourager les États de manière à ce qu’ils soient en mesure de sortir plus rapidement de la récession par le biais d’activités économiques dynamiques. Ilhan Kyuchyuk déplore que la Bulgarie ait malheureusement raté la possibilité de faire part de ses préférences quant aux subventions et aux crédits et d’ajouter :
C’est une question de valeurs – la Bulgarie choisira-t-elle d’être du côté de la chancelière Angela Markel qui soutient fermement le plan de relance pour l’Europe et qui s’est jointe à la France avec l’idée d'une forte reprise économique qui garantira à l’Europe de ne pas perdre une future génération, ou bien la Bulgarie décidera-t-elle de soutenir le premier ministre hongrois Victor Orban qui va à l'encontre du développement de l’Europe. Pour résumer et compte tenu du budget de nombreux milliards d’euros, la question qui se pose est de savoir dans quelle direction voulons-nous voir avancer l’Europe et grâce à quelles valeurs voudrions-nous que celle-ci progresse.
La Bulgarie est mentionnée parmi les pays les plus fortement touchés par la pandémie du Covid-19. D’après les calculs préliminaires notre pays pourra recevoir environ 15 milliards d’euros dans le cadre du Plan de relance pour l’Europe.
Aux dires de l’eurodéputé le moment est vraiment propice pour la Bulgarie de faire en sorte que les futures générations ne se voient pas obligées de choisir la voie de l’émigration en direction de l’Europe occidentale ou bien des USA mais qu’elles décident de rester vivre dans leur pays d’origine.
Il est grand temps que l’Europe décide de répondre à la question de savoir si elle souhaite demeurer une véritable union pour tous ses 27 pays membres et donner du sens aux déclarations faites durant les quelques derniers mois selon lesquelles personne ne devrait se sentir abandonné, ou bien demeurera-t-elle une union faible d’Etats qui mènent surtout des politiques nationales séparées mais qui, à chaque fois que des crises éclatent, demandent de plus en plus à être soutenus par Bruxelles qui pourtant ne sera plus en mesure de leur offrir ce qu’ils réclament et leur accordera un soutien de moins en moins conséquent – souligne Ilhan Kyuchyuk et conclut – La crise offre pourtant une chance de redémarrage du projet européen politique et économique et il nous reste à espérer que l’UE pourra en profiter réellement.
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