„Et si un jour, l’envie te prenait de goûter à l’eau-de-vie de Drama/ sans hésiter éperonne ton cheval ailé/ Et fonce vers nous à bride abattue…“
Sur ces paroles s’ouvre une des chansons les plus populaires du folklore urbain, jamais détrônée de la tête du classement il y a pas moins d’un siècle. Le texte de la chanson est publié en 1927 dans le recueil de poésie „Chansons de Macédoine“. Son auteur est Magda Petkanova, née un 16 août, il y a de cela 120 ans, une personnalité d’exception, qui a trouvé sa place dans les chroniques de la culture bulgare. Magda Petkanova écrit de la poésie, des pièces de théâtre, des scenarios … Elle grandit dans la maison paternelle à Radnevo, et plus tard, lorsqu’elle commence à publier ses œuvres, elle choisit de le faire sous le nom de Magda. Elle suit des études de mathématiques à l’Université de Sofia, épouse l’écrivain Miroslav Minev, dont elle a une fille. Magda se sépare de son mari et commence pour elle une véritable traversée du désert, à l’aube du XXe siècle les préjugés et le mode de penser patriarcal sont enracinés dans les esprits et l’on ne voit pas d’un bon œil les femmes qui élèvent seules leur enfant. En 1930 des amis communs lui présentent l’écrivain Constantin Petkanov, un veuf avec deux filles. Très vite, elle devient sa femme et à partir de ce moment il lui reste très peu de temps à consacrer à la poésie avec trois enfants à élever. Fort heureusement, Magda réussit à mener de front ses trois rôles de mère, d’épouse et de femme d’intérieur sans que ces trois occupations mettent à mal son inspiration ni son étonnante productivité, dirons- nous aujourd’hui. Avec son époux ils sont très proches du peintre Ilya Bechkov, des compositeurs Lubomir Pipkov, Marin Goléminov, avec d’autres poètes, écrivains hommes de théâtre. Magda est l’auteur du scenario du film „Chibil“, qui met en scène le personnage d’un hors-la-loi légendaire, protecteur des pauvres et des opprimés, et que le grand Zacharie Jandov porte à l’écran, elle écrit le livret de l’opéra „Ivaylo“ de Marin Goléminov.
Vue de dehors, la vie de Magda Petkanova semble avoir été très active et très bien remplie avec ses recueils poétiques, ses œuvres de genre divers, sa notoriété dans les milieux intellectuels… Quoi qu’il en soit, quelques années avant sa mort en 1970, elle revient sur ses regrets de n’avoir pas pu consacrer plus de temps à l’écriture, parce qu’elle avait des tâches quotidiennes auxquelles elle ne pouvait se soustraire. Une des plus belles preuves - ses filles, qui l’ont toujours entourée de leur affection et de leur attention pour les sacrifices qu’elle avait consentis en leur nom.
Son talent lui a valu une reconnaissance considérable, deux de ses textes ont été mis en musique et sont devenus des morceaux emblématiques du folklore urbain de l’époque – „Expatrié“ („...Pour toi j’ai brûlé des cierges devant l’autel céleste“) et „ Et si un jour l’envie te prenait“. Mais la reconnaissance suprême de son talent est que dans la mémoire collective cette chanson est l’œuvre du génie populaire bulgare. Quoi de mieux pour un artiste.
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