Les boucles de ceinture sont un des plus beaux accessoires du costume traditionnel de la femme bulgare. Elégantes, finement ouvragées, exécutées dans différents métaux, ornées de figures et de torsades compliquées, elles sont le nec plus ultra de la féminité. Or, à l’origine les boucles ornaient les ceinturons de ces messieurs en apportant leur touche de distinction.
Leur histoire nous fait remonter le temps jusqu’au Moyen-âge, lorsqu’elles incarnaient la condition sociale de l’homme. D’après les vestiges archéologiques trouvés près du village Madara, des boucles de ceinture étaient fabriquées en terres bulgares dès le 9e-10e siècle, à l’époque du Deuxième Royaume bulgare /1185-1396/.
Chez les femmes, la boucle de ceinture est un signe de statut social, elle indique le passage de la jeune fille à une nouvelle position – celle des femmes mariées. C’est la famille du jeune homme qui l’offre à la jeune fille à l’occasion des fiançailles, mais à la différence des parures ornant la poitrine et les cheveux, les bracelets et les bagues - également offerts par la belle-famille -, la boucle de ceinture est une parure obligatoire, témoignage de son nouvel état de femme mariée.
Avec la démocratisation de la mode et bien avant la Libération en 1878, la mixité des cultures dans les grandes villes marque le désamour des boucles de ceinture, les robes de ces dames réclamant d’autres accessoires.
Vous en saurez plus sur cette parure protectrice du corps de la femme, en suivant le lien :
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