La Bulgarie est connue pour ses fruits et légumes succulents cultivés sur nos terres fertiles. Les traditions dans l’arboriculture bulgare ont été à la base du développement de ce secteur dans de nombreux pays européens. Il s’est pourtant avéré que de nos jours la production de fruits et légumes diminue constamment et n’est plus à même de satisfaire aux besoins du consommateur bulgare.
Malgré les importantes subventions européennes, la production de fruits et légumes en Bulgarie n’est plus compétitive et s’avère très insuffisante pour la consommation intérieure. C’est ce que constate une analyse comparative de l’ONG InteliAgro. L’analyse a pour but d’évaluer les effets des politiques appliquées sur le marché intérieur de la production bulgare
Il s’avère des données de l’analyse que notre pays se situe à une des premières places pour ce qui est des dimensions des financements accordés au secteur « Fruits et légumes » mais cela n’empêche qu’il fasse toujours partie du groupe des productions « sensibles ».
Dans le contexte d’une aide moyenne pour les pays de l’UE à hauteur de 251 euros par hectare, les agriculteurs bulgares recevaient deux fois plus – 541 euros. La production de fruits et légumes en Bulgarie n’arrive pourtant pas à satisfaire la demande intérieure pour 16 de toutes les 19 cultures observées. Pour certaines cultures agricoles notamment dont les poivrons, les pommes, les pêches et le chou aucune augmentation de la production n’est constatée entre les deux périodes de programmes européens. Les experts jugent ces constatations assez déroutantes compte tenu du fait qu’au cours de la première période qui avait coïncidé avec l’adhésion de la Bulgarie à l’UE (2007-2011) des fonds européens n’avaient pas du tout été proposés à cette fin. Au cours de la période 2014-2020 au secteur « fruits et légumes » ont été accordés environ 40 millions d’euros par an, l’aide ayant cependant été conjuguée avec la quantité de la production.
La recommandation des experts en la matière consiste à renforcer encore plus dans l’avenir le rapport entre l’efficacité de la production et les subventions européennes. Il ne devrait pas non plus investir dans la plantation de cultures agricoles dans des régions inconvenables, les investissements devant plutôt être réorientés vers l’arrosage et les canons anti-grêle dans des régions qui en sont fortement menacés et ont un sérieux besoin d’aide financière européenne.
Edition : Elena Karkalanova (RNB « Horizon » et InteliAgro)
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