"Il est important que la Bulgarie et la Macédoine du Nord discutent sur un ton normal et échangent des points de vue, car ces derniers mois les relations entre le deux pays sont tendues et chacun voit en l'autre un ennemi". C'est ce qu'a déclaré sur la RNB Dimitar Bétchev, directeur de l'Institut des politiques européennes, à l’occasion de la discussion en ligne prévue pour aujourd'hui sur le thème "Identité et interprétations. Ce qui est possible dans le dialogue entre Sofia et Skopje".

D'après Bétchev, le problème majeur découle du fait que des questions de l'histoire et l'identité aient été placées dans l'optique des relations bilatérales. "Si nous attendons que demain les Macédoniens disent : "Nous sommes bulgares", il faudra oublier. En revanche, si nous aspirons à plus de dialogue, échanges économiques et infrastructures partagées, le champ du possible est bien plus large".