Soit nous allons mener avec la Macédoine du Nord un dialogue honnête, soit les négociations avec ce pays risquent de se poursuivre pendant 28 ans comme ce fut le cas avec la Grèce, a déclaré à Karlovo le vice-premier ministre Krassimir Karakatchanov. Skopje a tort de penser que dans quelques mois, quand la présidence du Conseil européen sera assumée par la Slovénie, des changements radicaux pourraient se produire concernant l’intégration européenne de notre pays voisin. Les Macédoniens comptent également sur le fait qu’en modifiant sa configuration politiques après les législatives, la Bulgarie pourrait également modifier sa position au sujet de l’adhésion de la Macédoine du Nord à l’UE, ainsi qu'espèrent que la nouvelle administration aux USA serait à même d’exercer une pression à ce propos sur le gouvernement bulgare. « Je pense que Skopje a de nouveau tort » - a encore estimé Karakatchanov. Le ministre de l’Intérieur a ajouté qu’il existe toujours des démarches utiles qui soient en mesure de favoriser le dialogue entre les deux pays mais que, pour ce faire, il fallait qu’il y ait au moins deux interlocuteurs.