En ce 20 décembre et à 5 jours de Noël, l’Église orthodoxe bulgare rend hommage à Saint Ignace. Il est appelé le Théophore ou le porteur-de-Dieu, car il fut ce petit enfant que le Seigneur prit dans ses bras pour dire à ses disciples: “Si vous ne devenez pas comme des petits enfants, vous n’accéderez jamais au royaume des Cieux.” Dans les croyances bulgares, cette date marque le début de la nouvelle année. Selon la tradition, l’année qui s’annonce dépend de la personne qui en ce jour franchira la première le seuil de la maison. Si c’est une bonne personne, la nouvelle année sera tout aussi bonne.
Si nous analysons les coutumes et les croyances populaires liées à la Saint Ignace, nous découvrirons sous la strate chrétienne des traces du culte antique du Soleil. Selon le calendrier astronomique contemporain, le 22 décembre est le jour du Solstice d’hiver. Mais dans les croyances populaires le Soleil termine son voyage vers l’hiver le 20 décembre, la fête de Saint Ignace, et se tourne vers le printemps. Dans la culture folklorique ce moment est considéré comme le début de la nouvelle année. Le 20 décembre le matin, on entend souvent des voeux traditionnels : « Que la jeune année soit heureuse ! », c’est pourquoi dans certaines régions on appelle cette fête celle de « La jeune année », « La jeune journée » ou la « La nouvelle journée ».
Le repas de la Saint Ignace est composé d’une profusion de plats maigres, car on est encore dans la période du carême précédant Noël. La maîtresse de maison confectionne des pains en forme de fougasse dont on offrira le premier morceau à la personne qui la première frappera à la porte ou franchira le seuil de la maison. Et ce premier venu laissera augurer de l’année qui s’annonce – si c’est une belle personne, elle portera chance, si non, mieux vaut ne pas la laisser entrer !
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