"Si lors de la première phase de la guerre on cherchait des moyens de mettre un terme aux hostilités, aujourd'hui on craint de plus en plus qu'elle s'éternise". Dans une interview à la RNB, Lubomir Kutchoukov, directeur de l'Institut d'économie et des relations internationales et ancien vice-ministre des Affaires étrangères a indiqué qu'à l'heure actuelle deux tendances se dessinent en Europe quand il s'agit de la Russie. La première est celle des États-Unis, le Royaume-Uni, les pays baltes, la Pologne et la Roumanie, qui misent sur la solution militaire du conflit. La deuxième, soutenue par la France et l'Allemagne, cherche un réglement politique laissant ouverte la porte au dialogue. Une chose est sûre, aucune de ces deux approches n'est pro-russe. Après la visite du secrétaire à la Défense des USA, Lloyd Austin en Allemagne, l'objectif "paix" a été remplacé par "la guerre jusqu'à la victoire", a indiqué Lubomir Kutchoukov. Une pression est actuellement exercée sur les partenaires de l'OTAN pour apporter une aide militaire à l'Ukraine et non pas sur la Russie pour mettre un terme à la guerre. L'enlisement de la Russie dans la guerre est aussi un enlisement de l'Ukraine, très cher payé par de nombreuses victimes. Chose plus grave, la guerre pourrait déborder les frontières de l'Ukraine, les attaques en Moldavie en sont la preuve, puisque visant un troisième pays. Bref, l'extension de la guerre est tout à fait plausible. Concernant les sanctions devant avoir un effet dissuasif, la Bulgarie se retrouve dans une situation paradoxale. Aux dires de Kutchoukov, plusieurs options se présentent à nous : insister pour une approche unique dans le cadre de l'UE, chercher une solution avec "Gazprom" ou s'orienter vers des sources alternatives d'énergie.
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