Pour coordonner la reprise des livraisons de céréales à travers la mer Noire, un centre d'expédition commun entre la Russie et l'Ukraine ouvre ce mercredi à Istanbul. Il sera piloté par des délégués des parties impliquées : un Ukrainien, un Russe, un Turc et un représentant de l'ONU, assistés de leurs équipes respectives. C'est l'un des résultats de l'accord signé entre les belligérants, l'ONU et la Turquie. Un accord qui devrait permettre de libérer des millions de tonnes de céréales piégées dans les ports ukrainiens de la mer Noire. Des couloirs sécurisés doivent permettre la circulation des navires marchands en mer Noire, dont Moscou et Kiev s'engagent à respecter la stricte neutralité. L'Ukraine estime que ses exportations pourraient commencer à partir de trois ports - ceux d'Odessa, de Pivdenny et de Tchornomorsk - et espère pouvoir accroître leur nombre à l'avenir. Des "pilotes ukrainiens" ouvriront la voie aux cargos dans les eaux territoriales.

La région d'Odessa a à nouveau été visée, tout comme le port de Mykolaïv un peu plus à l'est. Dans le même temps, les autorités ukrainiennes se montrent confiantes et parlent d'une contre-offensive lancée pour reconquérir la région de Kherson.

Les livraisons récentes de lance-roquettes Himars par les Etats-Unis pour l'armée Ukrainienne ont soulevé de nombreux questionnements, en particulier le fait de savoir si ces armes peuvent changer ou non le cours de la guerre en Ukraine.

Avec une puissance de feu assez remarquable, tant sur la distance que peuvent parcourir les charges (près de 80km) que sur les dégâts qu'elles provoquent, on peut légitimement s'interroger sur le sujet. Aujourd'hui de nouveaux éléments pourraient nous permettre d'y voir plus clair.