Еn cette journée de rentrée scolaire, 1948 écoles dans toute la Bulgarie ont officiellement accueilli leurs élèves. Et bien que l’idée de fréquenter l’école comme source de savoir soit à la base de chaque société, celle-ci n’est certes pas la seule source de laquelle les enfants puissent en apprendre plus sur le monde qui les entoure.

Le lieu des miracles – c’est ainsi qu’on dénomme le cabinet démonstratif destinées aux classes de physique où s’éveillent l’intérêt et l’amour de petits et grands pour ce type de science, à première vue si compliquée mais qui s’avère aussi très amusante.

"La salle de physique permet aux enfants de mieux comprendre les lois physiques naturelles – explique l’ingénieure Vessélina Enéva, directrice-adjointe de la direction "Exposition, travail avec le public et projets" au musée. – La théorie ne suffit pas pour qu’on arrive à comprendre les principes sur lesquels se fondent les sciences exactes, raison pour laquelle le processus éducatif se produit sous forme d’enseignement pratique. Ce n’est guère par hasard que la devise de notre cabinet est la célèbre phrase de Confucius : "J’ai entendu et j’ai oublié. J’ai vu et j’ai mémorisé. J’ai vécu et j’ai compris."

Les démonstrations comme méthode d’enseignement apparaissent en Bulgarie dès les années 70 du XIXe siècle quand dans les lycées de Plovdiv et Gabrovo sont créés des laboratoires de physique. Leur créateur est Ivan Guzélev, et le premier manuel bulgare de physique est édité par l’enseignant de Koprivchtitsa Nayden Guérov à Belgrade en été de 1849.

Pour les plus petits visiteurs qui n’apprennent pas encore cette matière à l’école, la démonstration est adaptée et leur permet de donner un sens au fait qu’il existe des lois naturelles de base que la science a repérées et dont les phénomènes qui se produisent autour de nous prouvent indubitablement que la physique fait partie du quotidien de chacun de nous même si ses principes semblent plutôt miraculeux. Les enfants sont surpris de constater que juste en tournant un appareil ils arrivent à comprendre que notre Planète n’est pas sphérique. 

"Les yeux des enfants brillent ! Ils sont surpris de tout ce qu’ils voient mais ils quittent le musée tout contents, il y en a même qui refusent de partir – se réjouit Vessélina Enéva. – Notre musée est fier de disposer d’un laboratoire de démonstration qui soit équipé d’appareils de valeur historique. Une partie de ces appareils fonctionnent toujours. Le cabinet est équipé au fur et à mesure du temps d’installations d’actualité et très sophistiquées mais nos visiteurs ne cessent de se focaliser sur les vieux appareils. Ceux-ci font partie d’une époque passée mais ils gardent toujours leurs capacités d’attirer l’attention des ados. Au contraire, ce fait les rend plus valeureux et charmants – est catégorique notre interlocutrice.

Voici le souhait que Vessélina Enéva adresse à tous les auteurs de ces petits miracles :

"Bonne rentrée à tous les élèves et à leurs enseignants ! Nous remercions profondément ceux avec lesquels nous avons travaillé et vous attendons impatiemment encore cette année. En avant, vers de nouveaux miracles !"

Version française : Nina Kounova

Photos : Musée polytechnique national, Dessislava Semkovska