Ce mardi 15 novembre marque le début du carême de Noël qui dure 40 jours jusqu‘au 24 décembre, jour du Réveillon. Le jeûne de 40 jours devient une pratique courante au XIIe siècle en l’honneur de la naissance du Sauveur. Avec cette purification, les chrétiens se préparent à accueillir le Fils de Dieu, avec un cœur, une âme et un corps purs. Mais selon l'église, le strict respect du jeûne alimentaire n’est pas le plus important. L’homme doit montrer par ses actes sa pénitence sincère et demander pardon pour les péchés volontaires et involontaires qu'il a commis.
Lorsque la conscience n’est pas entachée par les préoccupations banales du quotidien, elle laisse s’exprimer l’âme baignant dans la lumière de l’infini…La beauté du monde qui nous entoure devient alors plus lumineuse et les personnes que nous croisons sur notre chemin nous paraissent plus proches et agréables. Notre cœur semble s’ouvrir à l’amour et la vie semble acquérir un sens nouveau… Nous comprenons alors que nos soucis de terriens ne sont rien d’autre que des épreuves qui nous rendent plus forts et qui nous aident à évaluer les choses à leur juste valeur.
Tel est le sens du carême qui commence 40 jours avant la Nativité du Christ et qu’il convient de prendre au sérieux à son niveau le plus profond possible, c’est-à-dire comme un appel spirituel qui demande une réponse, une décision, un plan, un effort continu. Et il ne s’agit pas seulement du jeûne alimentaire qui tout seul n'a aucun sens, bien sûr, et qui doit être lié à une lutte plus particulièrement concentrée sur nos passions. Bref, le carême est un moment privilégié pour faire le point sur sa vie, pour tenter de faire régner l’harmonie entre le corps et l’âme…
Le père Stélian Kounev de l’église "Saint Pimen de Zofgrafou" de Bourgas conseille aux chrétiens livrés à leur triste sort à implorer Dieu pour qu’il leur donne la force à venir à bout de leurs peines. Car nous devons tous préparer notre âme et notre cœur à la rencontre avec Dieu, le jour de la Nativité du Christ.
Mais encore…
"Il est né sur Terre pour nous sauver du péché et de la mort, mais il doit aussi renaître et être présent dans nos cœurs", dit le prêtre. "Notre cœur doit devenir ce Bethléem spirituel pour accueillir Dieu."
Le père Stélian Kounev revient sur les paroles de l'apôtre Paul, selon lesquelles nous devons devenir un temple de Dieu afin d'atteindre le but et le sens de notre vie.
"Notre vie ici sur Terre, quelle que soit sa durée, est temporaire, limitée – poursuit l'ecclésiastique. – Alors que la vie éternelle commence à partir du moment où nous rencontrons Dieu et acceptons Jésus-Christ comme notre sauveur et libérateur. Alors il ne nous importe plus quand viendra la séparation du monde terrestre pour aller vers le monde céleste, ou quand nous mourrons, pour le dire simplement. Mais en réalité, nous ne mourrons pas, mais vivrons éternellement, et cette vie éternelle commence ici."
Et lorsque nous acquérrons la grâce divine, alors nous baignerons dans la joie, le réconfort, en restant attentionnés les uns à l‘égard des autres. Et ainsi, nous nous approcherons à petits pas vers le Royaume des cieux, comme le dit notre Père.
Photos : archives, archives personelles
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