A l'occasion de la rencontre annuelle des ministres des Affaires étrangères de l’Alliance Atlantique, les 29 et 30 novembre à Bucarest, son secrétaire général, Jens Stoltenberg a réaffirmé la détermination de l'Alliance auprès de l’Ukraine. « Il en va de notre sécurité ». La doctrine de l’Organisation du Traité de l’Atlantique-Nord demeure plus que jamais claire. L’appui de ses membres auprès de l’Ukraine contre l’agression russe ne se dément pas. Jens Stoltenberg a évoqué « un soutien militaire sans précédent ». A ce titre, il réclamera aux ministres des Affaires étrangères l’augmentation de l’appui non létal (carburant, équipements de santé, médicaments, brouillage de drones…). Sur le plan militaire, l’objectif est de faire passer l’armée ukrainienne de l’ère soviétique (on continue de fabriquer des munitions adaptées à l’artillerie datant de l’URSS) aux normes et équipements de l'OTAN. Avec un impératif : qu’aucun membre ou militaire de l’OTAN ne pose le pied sur le territoire ukrainien, ce qui serait un « casus belli » (une déclaration de guerre). « L’OTAN ne fait pas partie du conflit mais les alliés soutiennent le droit de l’Ukraine à l’autodéfense », comme il a été résumé par le secrétaire général de l’OTAN.
Sur le terrain des hostilités, les responsables ukrainiens ont dit s’attendre à une nouvelle vague de bombardements russes cette semaine, les précédentes salves ayant visé des infrastructures critiques et provoqué des coupures massives d’eau et d’électricité. Selon l’opérateur national "Ukrenergo", l’Ukraine faisait encore face lundi à un déficit d’électricité concernant 27 % des foyers et des coupures d’urgence sont toujours en vigueur sur tout le territoire. La région de Kiev reste à 40 % privée de courant. Par ailleurs, la marine ukrainienne affirme que 11 navires de combat russes se trouvent actuellement en mer Noire, au large de l’Ukraine, ainsi que plusieurs autres en mer d’Azov et en mer Méditerranée, pour un total de 76 ogives pouvant être tirées. Le président Volodymyr Zelensky a signalé une situation « très difficile » sur le front, notamment dans la région de Donetsk, dans l’Est, où se concentrent les combats depuis le retrait des forces russes de la ville de Kherson, dans le Sud.
Au cours de sa deuxième visite d’Etat en Amérique, Emmanuel Macron placera de nouveau l’Ukraine au cœur de son programme. Le président français veut profiter de ce séjour pour justifier sa stratégie diplomatique sur le conflit auprès de Joe Biden : un soutien sans faille à l’Ukraine, mais aussi un dialogue avec Moscou, pour que la guerre se termine « autour d’une table de négociations ». Washington semble se rapprocher de cette position du « en même temps » prônée par le chef d’Etat français depuis que son chef d’état-major, le général Mark Milley, a évoqué une possible fenêtre d’opportunité pour des négociations.
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