"Selon des parents, un enfant sur quatre en Bulgarie grandit sans l'un, voir même ses deux parents qui travaillent à l'étranger", comme l'a déclaré la Défenseure des Droits Diana Kovatchéva. Lors du forum "L'enfant entre la migration de travail, les normes institutionnelles et la famille recomposée", organisé en collaboration avec le programme ROMACT de la Commission européenne et du Conseil de l'Europe, elle a rappelé que chez les Roms, il s'agit de 40% des enfants.

Le problème est le plus grave dans les régions les plus pauvres - Vidin, Montana, Pléven, Vratsa, Lovetch, Silistra, Kustendil, Targovichté, Razgrad, Yambol et Haskovo. Le nombre exact de ce qu'on appelle les "viber kids" qui échangent avec leurs parents uniquement via la messagerie Viber n'est pas connu. Des mesures et des politiques institutionnelles efficaces ne sont pas prévues pour eux, ce qui aura de lourdes conséquences, a averti Kovatchéva.