Les partis parlementaires ont présenté une déclaration politique le premier jour de la nouvelle session du parlement pour l’année 2023.
Les députés GERB ont regretté que soit ratée la possibilité de règlement de la crise politique suite au rejet du projet de cabinet avec leur 1er mandat. « Nous espérons que dans le cadre de l’actuelle session parlementaires nous puissions marquer le début de la fin des « innovations » politiques. Ce sont ces « innovations » politiques notamment qui sont à la base de la grave instabilité dans laquelle se trouve la société bulgare », a déclaré Toma Bikov de GERB et a appelé qu’un gouvernement soit constitué avec le 3e mandat « conformément aux réalités et non pas en fonction des rêves et des espoirs ».
Au nom de « Poursuivons le changement, l’académicien Nikolay Denkov a déclaré que la 48e législature ne pourrait survivre que si un gouvernement était formé.
Le leader du MDL Mustafa Karadaya a souligné que la Bulgarie avait besoin d’un gouvernement régulier stable en ajoutant que la méfiance de la société dans les politiques et au parlement ne pourrait se régler via des législatives anticipées.
La cheffe du PSB Kornélia Ninova a pour sa part appelé que soit en premier garantie la stabilité politique via la constitution d’un gouvernement régulier et que soit ensuite attentivement examinées les conditions dans lesquelles la Bulgarie pourrait rejoindre la Zone euro. Selon elle, la Bulgarie ne devrait pas non plus s’ingérer dans la guerre en Ukraine.
Le leader de « Renaissance » Kostadin Kostadinov a déclaré que le 11 janvier son parti engagerait la collecte de signatures en vue de la tenue d’un référendum contre l’introduction de l’euro.
Christo Ivanov de la « Bulgarie démocratique » a demandé que le parlement élise un gouvernement capable de mettre en place des réformes.
Le leader de "l’Essor démocratique » Stéfan Yanev s’est également déclaré pour la constitution d’un gouvernement régulier.
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