Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les discussions sur la livraison de chars lourds à l'Ukraine doivent se solder par la prise de décisions. En attendant, les pays ayant acheté des chars "Leopard 2" à l'Allemagne doivent nécessairement obtenir l'autorisation de Berlin pour les réexporter. La Pologne, qui veut créer une "coalition de pays soutenant l'Ukraine avec des chars "Leopard 2", a donc officiellement envoyé mardi à Berlin une requête en ce sens. Un porte-parole du gouvernement allemand a promis d'y répondre "avec l'urgence requise". Le Premier ministre polonais avait toutefois regretté que "les Allemands tardent, tergiversent, agissent d'une manière difficile à comprendre". Berlin était également sous la pression de Kiev. Ce mardi 24 janvier au soir encore, Volodymyr Zelensky avait demandé à ce que "les discussions se finissent par des décisions". "Les alliés ont le nombre requis de chars" nécessaires à l'armée ukrainienne pour renverser les troupes de Moscou, avait déclaré le président ukrainien dans son allocution quotidienne.
Le sujet pourrait être clos dès aujourd'hui, le chancelier allemand étant attendu ce mercredi devant le Parlement allemand pour donner son feu vert aux pays qui souhaitent livrer à Kiev ces chars de fabrication allemande. D'ailleurs, Washington n'a pas tardé à emboîter le pas à Berlin. Après l'Allemagne qui envisage de donner son feu vert et le Royaume-Uni qui a d'ores et déjà annoncé la livraison de 14 chars lourds Challenger 2, les États-Unis devraient, eux aussi, réaliser de nouvelles livraisons. Un mois après la rencontre entre Zelensky et Biden, des responsables américains cités par le "Wall Street Journal" affirment que Washington songe à livrer à Kiev des chars d'assaut "Abrams M1", ce qu'ils refusaient jusqu'à présent de faire, évoquant des problèmes de maintenance et de formation.
Évidemment, Moscou ne voit pas d'un bon œil les livraisons de chars lourds à Kiev, qu'il s'agisse d'engins allemands, américains ou britanniques. "De telles livraisons n'apporteront rien de bon" aux relations russo-allemandes, a par exemple réagi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Quant à l'ambassadeur russe à Washington, il a averti que si "les États-Unis décident de livrer des chars, il sera impossible de justifier un tel acte par des arguments liés aux armes défensives". "Il s'agirait d'une nouvelle provocation flagrante à l'encontre de la Fédération de Russie", a prévenu Anatoly Antonov.
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