Les mystères de la Strandja et ses richesses

Publié le 31/08/23 à 12:15

Photo: strandja.bg

Le développement du tourisme en Bulgarie a incité beaucoup de Bulgares et d'étrangers à partir en quête d’endroits plus calmes et reculés pour fuir le brouhaha des villes et certains villages de vacances. S’élevant à à peine 20 km de Bourgas et connue comme une des montagnes bulgares les moins explorées, la Strandja offre plein de défis aux aventuriers.

Toujours pratiquée dans certains villages, c’est à la Strandja que la célèbre danse rituelle sur les braises est conservée. Le folklore est d’ailleurs quelque-chose de bien apprécié des autochtones, "une source généreuse de force, santé, amour et consolation", a déclaré à Radio Bulgarie Zlatka Stavréva, la chanteuse de musique traditionnelle surnommée "hirondelle blanche de la Strandja".

La montagne garde en outre le souvenir d’une autre chanteuse légendaire, Magda Pouchkarova qui inspire toujours les interprètes de musique traditionnelle de la région de la Strandja.

Magda Pouchkarova
Née il y a 100 ans, en avril 1920, à Malko Tarnovo, Magda passe son enfance entourée de sa famille et de ses proches, des réfugiés de la Thrace d’Edirne. C’est en chantant qu’elle apprend les histoires des héros de la Strandja – Petko Voïvode, Indje Voïvode, les danseurs sur la braise… Pouchkarova est la première à être invitée par Filip Koutev en personne à rejoindre son Ensemble de chants et de danses populaires – Sofia depuis sa fondation en 1951. La célèbre chanteuse enregistre en même temps plus de 100 chansons typiques de la région de la Strandja, conservées à ce jour dans les archives musicales de la RNB. Elle se produit souvent en concert dans toute la Bulgarie. Après sa mort en 2006, sa maison natale à Malko Tarnovo a été transformée en Musée des chants de la Strandja.