Chaque année depuis 2010, le président de la Commission européenne prononce le discours sur l’état de l’Union. Une prise de parole effectuée devant les eurodéputés à Strasbourg, qui permet de revenir sur les réalisations de son institution au cours de l’année écoulée, puis d’évoquer les chantiers prioritaires des mois suivants. L’événement revêt une importance particulière cette année pour plusieurs raisons. Il s’agit du dernier discours sur l’état de l’Union du mandat de la présidente actuelle de la Commission, Ursula von der Leyen. Justement dans son discours prononcé ce matin, la présidente de la commission européenne a appelé les pays de l'UE à ne plus retarder l'entrée de la Bulgarie et la Roumanie dans l'espace Schengen. "La Bulgarie et la Roumanie ont démontré, preuves à l'appui, qu'elles font partie de l'espace Schengen. Alors ne perdons plus de temps, ouvrons-leur la porte", a indiqué Ursula von der Leyen, qui a remercié les deux pays pour leur rôle primordial dans l'application des bonnes pratiques en matière de reconduite à la frontière et de droit d'asile.

"Nous attendions cet appel d'Ursula von der Leyen et j'espère que les pays membres tiendront compte de ce qu'elle a dit", a été le commentaire de la cheffe de la diplomatie bulgare, Maria Gabriel qui est à Strasbourg. "Concernant les Pays-Bas, la démarche de la Commission européenne a été un signal fort. Vis-à-vis des Pays-Bas, la Bulgarie doit démonter son engagement à long terme sur la primauté de la loi. C'est d'ailleurs ce que nous faisons depuis que le gouvernement actuel est en place. L'Autriche ne s'oppose plus à l'entrée de la Bulgarie et la Roumanie dans l'espace Schengen", a ajouté Maria Gabriel.