Le 1er novembre, Journée des Lumières, des institutions culturelles dans tout le pays vont à nouveau fermer symboliquement leurs portes en signe de protestation. Cette mobilisation est organisée par la Fédération nationale "Culture" de la Confédération du Travail "Podkrépa" à cause des salaires ridiculement bas dans ce secteur d’activité. Cela fait près de 10 ans que les intermittents du spectacle, les archéologues, les employés de musées, de bibliothèques et des archives nationales touchent des salaires de misère qui frisent le SMIC. Depuis 2015, date de la dernière revalorisation importante des rémunérations dans la culture, le budget des institutions culturelles baisse, alors que les charges d’entretien des bâtiments augmentent.
Pendant toutes ces années nous avons réclamé des rémunérations plus adéquates pour les intermittents du spectacle et les employés de bibliothèques, musées, galeries d’art, à la RNB, aux archives nationales, indique sur Radio Bulgarie le président de la Fédération nationale « Culture » de la CT « Podkrépa » Kiril Binev. Malheureusement, les dirigeants font toujours la sourde oreille, ce qui est insultant et témoigne d’un manque de respect. Le SMIC, lui, est en augmentation, et se rapproche des niveaux de rémunération des employés dans la culture. Ce sont des experts qui ont tout donné, parfois depuis 20 ou 30 ans, pour protéger leurs accomplissements.
Outre l’inflation galopante, la charge de travail des employés dans la culture augmente également, car leur nombre diminue suite aux départs en retraite et aux démissions. Et les augmentations minimes de 5 à 10 % de leurs rémunérations ne peuvent pas compenser ce travail supplémentaire.
C’est un très gros problème. Les salaires trop bas génèrent un taux de rotation élevé du personnel. Nous insistons pour que nos rémunérations soient au moins égales à celles dans le domaine de l’éducation, parce que nous estimons que notre travail dans la sphère culturelle est tout aussi socialement important. En outre la charge de travail accrue à cause de la réduction du personnel n’est pas compensée de manière adéquate et cela démotive les gens.
Les justifications constantes qu’il y a un déficit budgétaire et que les rentrées dans le Trésor public sont insuffisantes peuvent difficilement être acceptées, étant donné que les salaires des députés et autres hauts représentants de l’État ne cessent de grimper.
« Ce n’est que le prélude. Il y aura des actions bien plus conséquentes », préviennent des employés dans la culture qui sont prêts à faire grève dans l’espoir d’être soutenus par le public. C’est pour cela qu’ils ont choisi la Journée des Lumières pour cette mobilisation : pour rappeler que ce n’est pas juste une date à laquelle les politiques iront se faire prendre en photo en train de déposer des fleurs devant la statue des saints frères Cyrille et Méthode. « Respectons les Lumières du passé, mais pensons aussi à celles du présent. Nous combattrons pour cela », conclut Kiril Binev.
Version française : Christo Popov
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