La Turquie a finalement donné son accord à l'adhésion de la Suède à l'OTAN

Après 20 mois de retard, le président turc Recep Tayyip Erdogan a signé la ratification de l’adhésion de la Suède à l’OTAN. Il a ainsi levé encore une entrave à l’entrée de ce pays nordique dans l’Alliance nord-atlantique. Connue pour sa neutralité maintenue pendant des décennies, la Suède a enclenché le processus d’adhésion à l’OTAN après l’invasion russe de l’Ukraine. Après le oui d’Istanbul, la Suède doit surmonter un dernier obstacle : obtenir le feu vert de la Hongrie.

Lors du sommet de l’OTAN à Vilnius en juillet 2023, la Turquie avait exprimé son intention de lever son veto à l’adhésion de la Suède. Stockholm a dû promettre en échange de ne pas soutenir des organisations considérées comme terroristes par Ankara, dont le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), alors que les Etats-Unis devaient accepter de livrer des avions F16 à la Turquie.  "Après avoir reçu le document de ratification à Washington, le Département d’Etat enverra sans tarder au Congrès une notification de la vente des F16 d’une valeur de 20 milliards de dollars", a déclaré à Reuters l’ambassadeur des Etats-Unis à Ankara, Jeff Flake, cité par l’agence BTA.

Manifestation anti-mariage gay en Grèce

Des personnes religieuses arborant des icônes et des croix ont défilé à Thessalonique et Athènes contre la loi d’ouverture du mariage aux couples homosexuels qui doit être examinée prochainement au parlement, comme rapporté par Katya Péeva, correspondante de la RNB en Grèce. Les manifestants se sont dits en faveur des droits de l’homme en évoquant cependant des "lois naturelles". Cette mobilisation s’inscrit dans le cadre de la campagne acharnée menée par l’Eglise orthodoxe grecque contre la légalisation du mariage pour tous et l’adoption d’enfants par des couples gays. D’après les sondages, la société grecque reste partagée sur la question. Le premier ministre Kyriakos Mitsotakis a quand-même déclaré fermement que le projet serait soumis au vote du parlement car cette loi garantira "l’égalité et l’accès libre au mariage pour tous les citoyens". Selon les prévisions, la loi sera adoptée avec le soutien des socialistes.

Macédoine du Nord : le premier ministre a donné sa démission en anticipant son retour au pouvoir

Le premier ministre macédonien Dimitar Kovacevski a donné sa démission ce qui signifie que le gouvernement démissionne en son intégralité. Un gouvernement technocratique qui doit être élu ce dimanche, 28 janvier, dirigera le pays jusqu’aux élections fixées le 8 mai. Selon Kovacevski, pour que le pays puisse garder son orientation pro-occidentale, la candidature la plus appropriée au poste de premier ministre technocrate est le président du parlement actuel, Talat Xhaferi. Avec Talat Xhaferi, la Macédoine du Nord aura un premier ministre albanais pour la première fois dans l’histoire, a fait observer BGNES. Kovacevski est convaincu qu’il reviendra en tête du pays après les élections législatives : "Le 9 mai, la Journée de l’Europe, nous célébreront la victoire de la coalition européenne qui émettra de nouveau un gouvernement pro-européen. Avec lui, la Macédoine deviendra membre de l’UE", a déclaré l’ex-premier ministre macédonien.

A leurs risques et périls : les Roumains vont faire du ski en Roumanie

Située à 100 km de la frontière, Bukovel, la plus grande station de ski en Ukraine, était devenue une destination préférée des Roumains avant l’invasion russe. A présent, en dépit de la guerre qui fait rage, ils continuent de fréquenter ce pays voisin pour faire du ski, indique le quotidien roumain Adevărul.

"Je suis arrivé hier au poste-frontière de Sighetu Marmației. Le contrôle des papiers n’a duré que 15 minutes. Il y avait encore 3 postes de contrôle sur la route, mais à part cela, on ne m’a pas arrêté. Le conflit n’est pas ressenti dans la région. Tout est normal et tranquille à Bukovel, il y surtout des Ukrainiens, pas d’étrangers", a écrit un Roumain dans le groupe Facebook Bukovel Romania Official. La station dispose d’un domaine skiable d’environ 70 km conforme aux normes internationales. Des enfants y vont aussi en voyages organisés en autocar, rapporte Adevărul. 31 des 60 pistes sont ouvertes, le forfait journalier coûte 180 lei (36 euros), le prix d’hôtel varie de 100 lei (20 euros) à 1000 lei (200 euros) et le personnel parle souvent roumain, indique encore le quotidien.

Edition : Migléna Ivanova

Version française : Maria Stoeva

Crédits photos : Reuters, newsbreak.gr, BGNES, Facebook/ Bukovel